Plus de mille familles de la province de Tshopo se sont retrouvées sans-abri suite aux inondations destructrices provoquées par la débordante rivière Lomami. Gilbert Bakpamba, l’administrateur territorial, a affirmé que les victimes de cette catastrophe naturelle vivaient dans des conditions épouvantables, privées de toute assistance.

Les lieux censés les abriter ont également été submergés, laissant ces familles sans abri. Les eaux ont dévasté non seulement les maisons, mais aussi les écoles et ont également interrompu l’acheminement des moustiquaires traitées à l’insecticide, une mesure préventive cruciale contre le paludisme dans cette région.

« L’inondation fait rage depuis plus de onze jours maintenant.. Les eaux de la rivière Lomami ont englouti des zones résidentielles, laissant plus de mille familles sans maison. Trois écoles du Chef-lieu de Banalia ont également été emportées par les courants. », a déclaré l’administrateur territorial, Gilbert Bakpamba.

Il a également évoqué la nécessité urgente de l’intervention des organismes humanitaires pour limiter les « dangers évitables » qui pourraient survenir. La crainte du surgissement de maladies post-inondation pèse lourdement sur la région sinistrée.

La rivière Lomami, qui trouve sa source dans la province du Haut-Lomami, s’étend sur plus de 1100 mètres d’altitude. Elle se fraie un chemin du nord-est au nord-ouest, traversant les territoires de Kabongo, Kabinda et Lubao. Elle continue ensuite son cours, servant de frontière naturelle entre les provinces de Maniema et Sankuru sur plus de 350 kilomètres.
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