Kinshasa, le siège du pouvoir politique en République Démocratique du Congo (RDC), attend avec impatience les mois à venir; l’un de ses fils prodigues, Rex Kazadi, aspire à façonner un nouvel avenir pour le pays à partir de 2023. Né dans la capitale congolaise le 24 mars 1978, Kazadi a grandi entouré de préoccupations et de débats politiques. Sa candidature indépendante pour les élections présidentielles de 2023, sous le numéro 10, ne pourrait être plus opportune.

Malgré un exil précoce vers la France à l’âge tendre de neuf ans, Kazadi n’a jamais perdu son lien avec sa patrie. Après avoir terminé son éducation en France, il a plongé dans le monde de la politique en 2004, encouragé par son ami et mentor, Emmanuel Ilunga, ancien ministre de la Diaspora, au sein de l’APR. Kazadi a cependant trouvé l’APR insuffisamment concret, ce qui l’a amené à fonder le BPK (Ba Patriotes ya Kongo) en 2011 avec son compatriote Patrick Luzayday. En 2015, le BPK s’est transformé en un parti politique à part entière.

Depuis la France, Kazadi a joué un rôle crucial dans la résistance contre la balkanisation de la RDC. Sa perspective politique est façonnée par une conviction profonde que ses propres idées sur les voies du développement pour la RDC doivent primer sur celles des autres candidats.

Selon Kazadi, la RDC a consacré trop de temps et d’énergie à des programmes politiques irréalistes et inatteignables. Il propose plutôt une rupture totale sur les aspects sécuritaires, diplomatiques, politiques, économiques et sociaux du pays. Son désir de changement est particulièrement palpable lorsqu’il met en lumière le fait que seulement 10% des Congolais ont accès à l’électricité et 26% à l’eau potable. 2023 peut très bien être l’année où ces chiffres terrifiants commencent enfin à fluctuer de manière significative dans la bonne direction.

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