Le président sortant et candidat à sa propre succession, Félix-Antoine Tshisekedi, a récemment élargi son terrain de campagne en visitant la ville de Mbandaka, siège de la province de l’Équateur. S’adressant à une foule enthousiaste de partisans et sympathisants, cet événement a marqué la quatrième étape de la campagne électorale de Tshisekedi, commencée à Kinshasa plus tôt dans le mois.

Dans son discours, le dirigeant congolais a adressé des paroles acerbes à ses adversaires de la présidentielle et a laissé entendre les agissements de son homologue rwandais, Paul Kagame, bien que sans le nommer directement. Il a également émis des soupçons sur des candidats présents dans la foule, qu’il a qualifiés d’agents de l’étranger infiltrés pour dérouter la conscience publique et gagner des voix par des moyens trompeurs.

Le président sortant a souligné l’importance d’être vigilant face aux techniques manipulatrices de ces candidats et a rappelé à ses partisans de rester prudents tout en leur demandant leur soutien pour continuer son mandat.

Parmi les candidats ciblés se trouvait son adversaire politique principal Moïse Katumbi, que Tshisekedi a indirectement accusé d’être un « candidat de l’étranger ». En réponse à ces allégations, Katumbi a répliqué lors de son rassemblement à Butembo, au Nord-Kivu, en évoquant le nombre considérable de voyages à l’étranger effectués par Tshisekedi depuis le début de son mandat.
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