Au cœur des terres diamantifères du Kasaï Oriental, un vent de changement souffle sur la Société minière de Bakwanga (MIBA). Depuis la semaine dernière, la nouvelle équipe dirigeante a suspendu les récents recrutements et avancements en grade opérés à par l’ancien comité de gestion. Un verdict qui a émergé lors de la première réunion du conseil d’administration.
La nouvelle équipe au pouvoir a noté que ces recrutements et promotions concernaient presque tous les départements de l’entreprise. Présidé par André Kabanda, le directeur général de la MIBA, le conseil d’administration a qualifié ces recrutements d’illégaux car ils ont été effectués après la publication de l’ordonnance nommant le nouveau comité de gestion et les nouveaux mandataires de la société minière.
« Dans la période de transition, où la passation des responsabilités aurait dû avoir lieu, il y a eu des recrutements importants qui ne sont pas habituels, » a expliqué Kabanda. « Par conséquent, le conseil d’administration a décidé de suspendre ces derniers, car ils gonflent le budget salarial alors que la société est complètement paralysée et n’a rien produit pendant plusieurs mois. »
André Kabanda a exprimé son soutien à la décision du conseil d’administration. Cependant, malgré l’infrastructure organisationnelle chamboulée et les troubles suscités, il a promis d’étudier chaque cas individuellement. Les employés dont le recrutement ne sera pas confirmé seront placés en réserve, prêts à être mobilisés en cas de besoin par la compagnie minière.
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