Le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’autorité principale en charge du maintien de la paix et de la sécurité internationales, est prévu d’étudier mardi 21 novembre 2023, la situation délicate en République démocratique du Congo (RDC). D’après des sources au sein de l’ONU, le conseil abordera « les récentes accusations graves, qui incluent exploitation et abus sexuels, atribués à des membres du contingent militaire sud-africain de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC, la Monusco ».

Il est attendu que plusieurs intervenants experts s’adresseront lors de cette réunion. Cette dernière surviendra quelques minutes après des consultations privées sur le rapport du secrétaire général de l’ONU concernant la mise en œuvre de la résolution 1701 datant de 2006, exigeant un cessez-le-feu entre le groupe chiite Hezbollah et Israël. Les figures importantes attendues incluent le Responsable des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix; la secrétaire générale adjointe responsable de la stratégie de gestion, des politiques et de la conformité, Catherine Pollard; et le coordonnateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations unies à l’exploitation et aux abus sexuels, Christian Saunders.

En octobre dernier, un événement a déclanché la suspicion contre certains membres du contingent sud-africain servant dans l’est de la RDC. Neuf parmi eux ont été surpris en train de fraterniser dans des bars interdits après les heures de couvre-feu. Ces bars sont infamants, connus comme étant des lieux de transactions sexuelles, une pratique strictement prohibée par l’ONU. En tentant de les arrêter, des membres du contingent auraient même agressé des employés de la Monusco et des membres de la police militaire en patrouille.
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