À Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, la note est de plus en plus salée lorsqu’il s’agit de prendre l’avion. La Compagnie africaine d’aviation (CAA) a, en effet, révisé ses tarifs à la hausse depuis deux semaines, pénalisant grandement les usagers.

Une envolée des tarifs qui concerne principalement les trajets Mbuji-Mayi – Kinshasa et Mbuji-Mayi – Lubumbashi. Autrefois accessible à 168 dollars américains, un aller-simple Mbuji-Mayi – Kinshasa se négocie maintenant à 190 dollars américains, une augmentation non négligeable pour les passagers. Du côté des liaisons Mbuji-Mayi – Lubumbashi, on note également une hausse de 147 à 167 dollars américains.

Une telle situation, inquiète bon nombre de voyageurs, particulièrement les personnalités politiques en pleine période de campagne électorale. Les déplacements par avion constituent un enjeu que nombreux ont du mal à contourner.

Pour justifier cette hausse, la CAA pointe du doigt l’augmentation des prix du kérosène. Nonobstant, les interrogations demeurent : cette hausse des prix est-elle justifiée par une réalité économique tangible ou non ?

Aux côté de cette inflation, un autre problème se pose, celui de la disponibilité des vols pour le Kasaï-Oriental. La régularité des trajets apparait parfois aléatoire, compliquant davantage les déplacements dans cette région où la CAA détient le monopole. Ainsi, la province du Kasaï-Oriental éprouve d’importants défis à surmonter pour assurer une mobilité aérienne à tous ses résidents.

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