Le compte à rebours des échéances politiques importantes est lancé en République démocratique du Congo (RDC), mais plusieurs territoires congolais sont encore hors des registres électoraux en place. Principalement, il s’agit des territoires de Masisi et Rutshuru, situés dans la province de Nord-Kivu, ainsi que Kwamouth dans la partie occidentale du pays.

Face à cette situation, l’actuel Président congolais, Félix Tshisekedi, qui cherchera son propre renouvellement lors des prochaines élections, avait été interrogé par Radio France Internationale (RFI) et France24 le jeudi 16 novembre. Ses perspectives sur la possibilité des élections dans ces régions, actuellement sous l’agression de groupes armés rebelles, paraissent pourtant assez sombres.

Malgré l’appel lancé en octobre par Tshisekedi pour impliquer tous les Congolais dans le processus démocratique, il estime que la situation dans ces territoires est toujours difficile, en particulier pour Rutshuru et Masisi. Ces régions sont actuellement sous le joug des mercenaires du Mouvement du 23 mars (M23), étroitement liés aux Forces armées rwandaises (RDF). « Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi je ne crois pas que ça pourrait se faire », a déclaré le président.

Pourtant, il assure qu’ils ne vont pas se laisser abattre par ce défi, déterminé à restaurer la paix dans ces territoires: « Mais qu’à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d’origine et imposer cette paix ».

Rappelant néanmoins l’urgence de la situation, il insiste sur la nécessité de continuer le processus électoral. « Mais en même temps, il y a le processus électoral qu’il faut continuer à mener à son terme », a-t-il ajouté. .

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