Lors de sa communication ce lundi 13 novembre dans le contexte des dialogues initiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Félix Tshisekedi, briguant son propre poste, a souligné l’échange monétaire des duplicatas des cartes électorales par « les représentants de la CENI ». Le Chef d’État sortant révèle qu’une prétendante à la députation nationale de l’Union sacrée, la formation politique qui le soutient, a été forcée de débourser jusqu’à 10 mille francs congolais pour un double de la carte qui était « défectueuse ». Dans le même temps, Tshisekedi réclame des sanctions rigoureuses contre ceux qui orchestrent ces délits.

« Je vous implore, monsieur le président, de déployer tous les efforts pour non seulement supprimer ces genres de comportements, mais aussi identifier les coupables et les punir sévèrement », a-t-il demandé au président de la CENI.

En réponse, Dénis Kadima, à la tête de la centrale électorale, a souligné que son organisme sanctionne constamment les personnels qui agissent en contradiction avec la législation, lorsqu’il en est informé. Si de tels faits sont commis par des particuliers hors de la surveillance de la CENI, comme les policiers par exemple, les punitions doivent provenir de leurs superstructures, en l’occurrence, le ministère de l’intérieur, a-t-il expliqué.

Depuis le début des opérations de distribution des doubles le 02 août dernier par la CENI, de nombreuses voix, en particulier dans la population et dans le milieu associatif, se sont ragées pour déplorer le commerce de ces documents..

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