Dans un contexte où les actualités RDC sont souvent marquées par des défis socio-économiques, une nouvelle vague d’inquiétude a récemment secoué les familles du Sud-Kivu. Des rumeurs sur une hausse des frais de participation aux examens d’État 2025 ont circulé sur les réseaux sociaux, semant la confusion parmi les parents et élèves finalistes. Mais qu’en est-il réellement ?
Mulume Oderhwa Batandi Augustin, président provincial de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (ANAPECO), apporte un éclairage crucial. « Ces rumeurs ne reposent sur aucun fondement officiel », affirme-t-il catégoriquement. Membre du comité provincial chargé de l’examen d’État, il précise qu’aucun montant n’a été arrêté à ce jour pour la province éducationnelle du Sud-Kivu.
Comment ces informations ont-elles pu se répandre aussi vite ? La réponse réside peut-être dans la vulnérabilité d’une région éprouvée par les conflits. « Le Sud-Kivu, tout comme le Nord-Kivu, bénéficie d’un statut particulier en raison de la guerre », rappelle le responsable. Une situation qui justifierait, selon lui, des mesures d’allègement similaires à celles accordées au Nord-Kivu l’année précédente.
Les actualités politiques RDC révèlent d’ailleurs des négociations en cours entre les autorités provinciales et le gouvernement central. « Nous avons réitéré notre demande d’exonération à Kinshasa », confie Mulume Oderhwa Batandi. Un dialogue complexe, alors que de nombreuses familles peinent déjà à assumer les frais scolaires de base.
Quelles garanties pour les ménages affectés par les crises successives ? Le président de l’ANAPECO insiste sur les efforts déployés : « Les discussions visent à trouver un équilibre entre les réalités locales et les impératifs nationaux ». Une démarche qui s’inscrit dans les enjeux économiques RDC, où l’éducation reste un levier essentiel de reconstruction.
En attendant les décisions finales, un appel au calme est lancé. « La patience est nécessaire », plaide le leader associatif, tout en mettant en garde contre la désinformation sur les plateformes numériques. Une mise en garde qui résonne avec les défis du journalisme d’investigation RDC, dans un paysage médiatique parfois saturé de fausses nouvelles.
Cette situation soulève une question fondamentale : comment protéger les familles vulnérables tout en préservant la qualité du système éducatif ? Les prochaines semaines seront déterminantes pour les actualités régionales RDC, alors que Kinshasa doit trancher sur ce dossier épineux. En toile de fond, c’est tout l’avenir de milliers d’élèves qui se joue dans cette province meurtrie par les crises.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net