Le ministre du Commerce extérieur de la République Démocratique du Congo (RDC), Julien Paluku Kahongya, a marqué les esprits lors du Forum sur la diplomatie technologique organisé ce vendredi 25 avril au Japon. Invité d’honneur de cette plateforme internationale, il a mis en lumière le rôle pionnier des femmes congolaises dans l’innovation technologique, un sujet au cœur des Actualités RDC et de la stratégie gouvernementale en matière de technologie et innovation RDC.
L’événement, orchestré par Women in Tech, une organisation regroupant des expertes mondiales des technologies, a servi de tribune pour révéler des avancées congolaises méconnues. Devant un parterre international, le ministre a dévoilé des réalisations qui redéfinissent la place de la RDC sur l’échiquier technologique mondial : « Une femme a été la première en RDC à produire un robot régulateur de circulation à Kinshasa et dans nos grandes villes. Une autre a conçu une voiture électrique fonctionnant à l’hydrogène », a-t-il déclaré, citant notamment l’ingénieure Sandrine Mubenga dont les travaux font rayonner le savoir-faire congolais aux États-Unis.
Ces révélations interviennent dans un contexte où les nouvelles congolaises en matière technologique peinent souvent à percer sur la scène médiatique internationale. Comment la RDC parvient-elle à cultiver ces pépites innovantes malgré les défis structurels ? La réponse réside peut-être dans les initiatives gouvernementales évoquées par le ministre. Une stratégie nationale de développement numérique aurait été mise en place, combinant formation technique et soutien à l’entrepreneuriat féminin dans les secteurs high-tech.
Dans un enregistrement audio exclusif diffusé lors du forum, Julien Paluku a insisté sur l’urgence d’« industrialiser les compétences » tout en préservant les ressources naturelles du pays. Cette approche duale – valorisation du capital humain et gestion rationnelle des matières premières – dessine les contours d’une nouvelle économie RDC axée sur la valeur ajoutée technologique.
Le ministre n’a pas occulté les obstacles persistants. Si les actualités politiques RDC font souvent la part belle aux défis sécuritaires ou économiques, ce discours inhabituel met en exergue un autre front de bataille : celui de la reconnaissance internationale des compétences locales. « Chaque innovation congolaise qui perce à l’étranger est une victoire contre les préjugés sur notre capacité à innover », a-t-il martelé.
Cette participation au forum japonais s’inscrit dans une stratégie diplomatique plus large. Alors que les actualités internationales RDC se focalisent souvent sur les relations avec les pays voisins, cet événement révèle une ouverture vers des partenariats technologiques asiatiques. Une orientation qui pourrait reconfigurer les équilibres économiques traditionnels de la région.
Reste à savoir comment ces ambitions se traduiront concrètement dans le paysage congolais. Les mentions récurrentes à Kinshasa, Lubumbashi et Goma dans les projets technologiques suggèrent une décentralisation progressive des initiatives d’innovation. Une dynamique qui pourrait refléter les actualités régionales RDC dans les prochains mois, avec l’émergence de hubs technologiques en dehors de la capitale.
Au-delà des annonces, ce discours soulève des questions fondamentales sur le modèle de développement congolais. Et si la clé de la transformation économique résidait dans cette synergie entre ressources naturelles, innovation féminine et diplomatie technologique ? La réponse à cette interrogation pourrait bien déterminer le visage des nouvelles congolaises dans la décennie à venir.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net