La fièvre des playoffs s’empare de la RDC ! Ce mercredi 23 avril 2025, le TP Mazembe entre en scène dans l’antre mythique de la Kamalondo pour affronter le CS Don Bosco. Un duel fratricide qui promet des étincelles dès l’amorce de cette phase cruciale. Les Corbeaux, portés par leur récent succès, n’ont pas droit au moindre faux pas. Lamine Ndiaye, le stratège franco-sénégalais, le sait mieux que quiconque : « Ça va se corser », lance-t-il en conférence de presse, anticipant déjà l’enfer des matchs tous les trois jours et des voyages éprouvants.
À Kinshasa, les actualités sportives RDC tournent autour d’une question brûlante : les champions congolais peuvent-ils tenir la distance ? Avec un calendrier infernal – 22 rencontres en un temps record –, chaque décision tactique pèse comme un coup de marteau. « Le compteur est à zéro pour tout le monde », rappelle Ndiaye, insufflant à ses troupes l’urgence d’un départ tonitruant. Car la leçon de la phase classique reste dans toutes les mémoires : deux points seulement glanés lors des trois premiers matchs. Un démarrage à éviter absolument.
Dans les coulisses, l’absence de Faveurdi Bongeli, happé par la CAN U20, crée des remous. Mais à Lubumbashi, on refuse de céder à la psychose. « Les absents ont toujours tort », tranche le coach, misant sur Kabwit et autres soldats prêts à saisir leur chance. Un message clair pour les joueurs sur le banc : ce choc contre les Salésiens est leur terrain de légitimation.
Le scénario s’annonce haletant. Entre les actualités régionales RDC qui bruissent des rivalités historiques et les enjeux sportifs, chaque passe sera disséquée. Comment gérer les déplacements éreintants entre Goma, Kinshasa et autres bastions du football congolais ? « Une heure ou deux dans les airs, c’est la même tracasserie », soupire Ndiaye, dépeignant une équipe prête à combattre malgré les obstacles logistiques.
Sur le terrain, la tactique mazembeenne se veut pragmatique : un match après l’autre, sans projection hasardeuse. « Nous n’allons pas faire une analyse globale », martèle le technicien, conscient que huit classicos l’attendent dans ce marathon. La pression ? Elle devient un carburant pour ces guerriers en noir et blanc, déterminés à écrire un nouveau chapitre de leur légende.
Et si ce playoff était le théâtre d’une revanche historique ? Les supporters, eux, y croient dur comme fer. Dans les rues de Lubumbashi, on parle déjà de sport RDC comme d’une religion. Ce soir, à la Kamalondo, chaque duel aérien, chaque contre-attaquante fera vibrer les tribunes. Car derrière les statistiques se cache l’âme d’un pays : la RDC, terre de football où chaque match est une épopée.
Reste une inconnue de taille : jusqu’où iront les réserves physiques et mentales des Corbeaux ? Entre les nouvelles congolaises qui alimentent les débats et les pronostics des experts, une certitude émerge : ce playoff ne sera pas une promenade. Mais comme le clame Ndiaye, « on se battra pour défendre notre chance ». Un credo qui résonne comme un coup de gong avant l’entrée en lice.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: Actualite.cd