La nouvelle a fait l’effet d’une onde de choc dans le milieu du sport RDC et au-delà. Cédric Bakambu, l’attaquant congolais du Real Betis, a été écarté du groupe pour le choc face au Real Valladolid en Liga ce jeudi 24 avril. Une absence qui soulève des questions alors que la demi-finale aller de la Ligue Europa Conference pointe à l’horizon. Le « Léopard », habituellement intenable, a-t-il perdu une bataille contre la blessure ?
Selon nos sources, Bakambu aurait reçu un coup lors de l’entraînement du mardi 22 avril. Un accroc physique qui l’a contraint à manquer la session du mercredi, à la veille du match. Une situation qui rappelle son récent placement sur le banc face à Gérone. Mais cette fois, l’enjeu est plus lourd : l’Espagne retient son souffle, et la RDC avec elle. Qui pourrait imaginer un Real Betis privé de son attaquant phare à un tournant aussi crucial de la saison ?
Manuel Pellegrini, le technicien chilien, a tenté de calmer le jeu en conférence de presse. « Cédric est un guerrier, a-t-il lancé, le visage ferme mais la voix rassurante. Nous prenons les précautions nécessaires pour qu’il soit opérationnel dès la semaine prochaine. » Un message clair : Bakagoal, deuxième meilleur buteur de la compétition européenne, reste la pièce maîtresse de l’échiquier verdiblanco.
Le timing est cruel. Alors que le Betis affronte Valladolid pour consolider son positionnement en Liga, les supporters congolais scrutent chaque update. Car derrière les actualités sportives RDC, c’est l’orgueil national qui vibre. Bakambu, avec ses 7 buts en Europa Conference, porte non seulement les couleurs de son club, mais aussi les espoirs d’une nation entière.
Et si cette blessure n’était qu’un mauvais passage ? Les spécialistes en journalisme d’investigation RDC soulignent la prudence des staffs médicaux. Une entorse légère ? Une contusion sans gravité ? Le mystère reste entier. Mais une certitude : Pellegrini ne prendra aucun risque. La demi-finale européenne, tremplin vers la gloire, vaut bien un sacrifice en championnat.
Dans les ruelles de Kinshasa comme à Lubumbashi, les discussions fusent. « Sans Bakambu, le Betis perd 50% de sa dangerosité », analyse un fan sur les réseaux. Les nouvelles congolaises sportives bruissent de cette inquiétude légitime. Pourtant, l’histoire nous a souvent appris à ne jamais sous-estimer les ressacs d’un champion.
La semaine prochaine s’écrira en lettres capitales. Le stade Benito Villamarín, antre des verts et blancs, vibrera-t-il sous les appels de son héros congolais ? Si les dieux du football – et les kinésithérapeutes – le permettent, Bakagoal pourrait bien renaître de ses cendres. Comme un symbole : celui de la ténacité africaine face à l’adversité.
En attendant, le Real Betis doit composer sans son artilleur. Une occasion en or pour d’autres joueurs de se révéler ? Peut-être. Mais une vérité s’impose : en RDC comme en Andalousie, tous les yeux restent braqués sur le retour du « Léopard ». Car dans le grand théâtre du football, chaque absence n’est souvent que le prélude d’un retour triomphal.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: footrdc.com