Le VC La Loi, seule ambassadrice de la République Démocratique du Congo lors de la 32e édition du Championnat d’Afrique des clubs dames de volley-ball à Abuja, a clôturé sa campagne à la 12e place. Un classement mitigé après une bataille acharnée contre le CNS du Nigeria (2-3) lors du match de classement. Les scores serrés (25-19, 22-25, 19-25, 25-23, 12-15) témoignent de l’intensité du duel.
Dans un entretien exclusif, l’entraîneur Bob Baswa livre une analyse sans concession. “La participation à cette Coupe d’Afrique était cruciale pour nos athlètes”, confie-t-il. Le technicien souligne les progrès en maturité et expérience acquis, tout en reconnaissant des limites : “Mon équipe n’était pas à 100%, mais elles ont donné 70% de leur potentiel”. Un engagement salué, mais qui révèle les défis structurels du volley-ball congolais.
Le coach Baswa pointe du doigt les lacunes organisationnelles : “Nous demandons une meilleure gouvernance et le soutien du gouvernement”. Un cri du cœur qui met en lumière la précarité des conditions de préparation. “Les présidents d’équipe doivent sortir l’argent de leurs poches”, déplore-t-il, appelant à une révolution dans la gestion du sport en RDC.
Malgré tout, l’espoir persiste. La 12e place constitue une amélioration par rapport à 2023 et un bond significatif depuis la 14e position de 2013. Baswa ambitionne déjà les quarts de finale pour les prochaines éditions. Un défi réalisable ? Tout dépendra des réformes promises et de l’engagement des autorités sportives congolaises.
Cette performance pose plusieurs questions : Le volley-ball féminin congolais peut-il rivaliser avec les géants africains ? Quelles mesures concrètes seront prises pour améliorer la préparation des équipes ? La balle est désormais dans le camp des dirigeants.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: Actualite.cd