La République Démocratique du Congo (RDC) renforce son engagement en faveur de la transparence dans ses industries extractives, un secteur clé pour l’économie RDC. Un atelier organisé par l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE RDC) a rassemblé les principaux acteurs du secteur minier, forestier et des hydrocarbures, ainsi que des représentants du gouvernement et de la société civile. L’objectif ? Améliorer la divulgation des contrats et renforcer la gouvernance.
Pendant deux jours, les participants ont travaillé sur un projet de texte portant politique de divulgation des contrats extractifs. Parmi les recommandations figure également la mise à jour du registre pétrolier en ligne, avec l’ajout des arrêtés ministériels relatifs aux prolongations de permis d’exploitation. Ces mesures visent à garantir une meilleure traçabilité et à instaurer un climat de confiance dans la gestion des ressources naturelles.
Les efforts de la RDC en matière de transparence commencent à porter leurs fruits. Avec un score de 85,5 % lors de la dernière évaluation de l’ITIE, le pays démontre sa volonté de progresser vers une gestion plus ouverte de ses richesses. « Cette performance témoigne de l’engagement des autorités et des acteurs du secteur », souligne Jean-Jacques Kayembeé Moufoancol, coordonnateur national de l’ITIE RDC. Cependant, des défis subsistent, notamment la mise en place d’un mécanisme de transmission automatique des contrats signés pour publication.
En parallèle, un café juridique s’est tenu à Kinshasa, axé sur les procédures cadastrales et les délais légaux dans le secteur minier. Les échanges ont mis en lumière l’importance du respect strict des textes réglementaires, sous peine de sanctions telles que la déchéance des titres miniers. « Le non-respect des délais légaux peut avoir des conséquences graves pour les opérateurs », a rappelé le directeur juridique du cadastre minier.
Ces initiatives combinées illustrent la dynamique en cours pour assainir et moderniser le secteur extractif en RDC. La divulgation des contrats et la clarification des procédures légales sont des étapes cruciales pour une gestion plus responsable des ressources naturelles, au bénéfice de l’économie congolaise et des populations locales. La prochaine validation de l’ITIE, prévue pour janvier 2026, constituera un test décisif pour mesurer les progrès accomplis.
Article Ecrit par Amissi G
Source: RTNC