La Fédération de la République Démocratique du Congo de Tennis (FRDCT) a entamé un nouveau chapitre ce week-end. Réunis au siège du Comité Olympique Congolais à Kinshasa, les acteurs du tennis congolais ont reconduit, sans surprise, Georges Koshi Gimeya à sa présidence pour un mandat de quatre ans. Une réélection sans opposition, mais pas sans défis. « Le plus grand défi ? Structurer l’administration des clubs et former une relève », lance d’emblée l’ingénieur Gimeya, déterminé à bousculer les habitudes. Son programme phare : professionnaliser les structures locales souvent qualifiées de « clubs d’amis » et relancer le programme « JTI » de la Fédération Internationale de Tennis pour détecter les jeunes talents. Avec un comité exécutif renouvelé – incluant Frank Nimilongo en tant que premier vice-président et Christelle-Noella Muoyo comme troisième vice-présidente –, la FRDCT vise une présence accrue sur les scènes continentales. « Participer aux compétitions internationales n’est pas une option, c’est une nécessité pour notre visibilité », insiste le trésorier Christian Katende. Mais derrière l’ambition affichée se cache un terrain miné : manque de formateurs qualifiés, clubs désorganisés et financements précaires. La RDC, qui compte pourtant des pépites comme Yannick Noah (d’origine camerounaise mais élevé en partie à Kinshasa), parviendra-t-elle à sortir son tennis de l’ombre ? La réponse passera par la concrétisation des promesses de ce quatrième mandat.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: Actualite.cd