Le professeur André Mbata, constitutionnaliste et secrétaire permanent de l’Union sacrée de la nation, a marqué sa présence aux consultations organisées ce lundi 24 mars par le conseiller spécial du président de la République chargé des questions de sécurité. L’objectif de ces consultations est de poser les bases solides pour permettre à Félix Tshisekedi de former un gouvernement capable de relever les défis économiques et sécuritaires majeurs que traverse actuellement la République démocratique du Congo (RDC), en particulier dans l’est du pays.
Lors de ces assises, André Mbata a insisté sur l’importance des principes fondamentaux nécessaires à la bonne conduite des affaires publiques. Parmi ces principes figurent la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale, le respect des institutions de la République et l’union nationale. “Tous ces principes doivent permettre au chef de l’État de constituer une équipe gouvernementale à même de relever ces défis. Cette équipe devra répondre aux aspirations du peuple congolais dans un contexte marqué par l’instabilité sécuritaire et les tensions persistantes avec le Rwanda”, a expliqué le professeur André Mbata.
Dans son discours, il a résolument évoqué les trois principaux fronts mis en avant par Félix Tshisekedi pour gérer les crises actuelles : le front diplomatique, essentiel pour faire face au contentieux avec le Rwanda, qu’il qualifie de “voisin problématique et État voyou” ; le front militaire, visant à rétablir la paix dans les provinces affectées par les conflits armés ; et enfin le front politique, qui passe par la formation d’un gouvernement de coalition capable de rallier toutes les forces vives de la nation.
Ces consultations ont également vu la participation d’autres figures emblématiques de l’Union sacrée, notamment Kabuya et Sama, en qualité de membres du présidium. Ces leaders politiques ont appelé toutes les forces, sans distinction idéologique, à contribuer à cet effort d’union nationale pour le bien de la patrie. “Il ne s’agit pas simplement d’un exercice politique ; il s’agit de notre devoir envers la République et de notre survie collective,” a ajouté l’un des participants.
En tout, quatre grandes catégories d’acteurs ont été identifiées comme parties prenantes de ces consultations. Cela inclut la majorité parlementaire issue de l’Union sacrée de la nation, les partis d’opposition parlementaires et extraparlementaires, la société civile dans toutes ses ramifications – y compris les confessions religieuses – ainsi que des personnalités indépendantes. Parmi ces dernières, on peut compter d’anciens candidats à la présidentielle, des figures publiques influentes et des personnalités marquantes issues de divers secteurs de la société congolaise.
Alors que la RDC continue de faire face à des défis colossaux, tant sur le plan interne qu’externe, ces consultations s’imposent comme une étape cruciale en vue de bâtir une nation plus unie et résiliente. Réussiront-elles à générer le consensus nécessaire pour une transition à la hauteur des attentes ? Seul l’avenir le dira, mais l’espoir semble permis.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd