Un premier cas de Monkeypox, ou variole du singe, a été officiellement signalé dans la zone de santé rurale de Watsa, située dans la province du Haut-Uele en République Démocratique du Congo, suscitant préoccupations et vigilance parmi la population locale. Ce cas suspect, rapporté par le médecin-chef de zone, le Dr Marie Germain Tasile, a été détecté le 20 mars dans l’aire de santé de Toyota, au sein de l’agglomération de Durba. Une annonce officielle a été faite à la presse le 22 mars.
Le patient touché, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons évidentes de confidentialité, est actuellement pris en charge au centre hospitalier de Durba. Tout en assurant que l’état de santé du patient est sous surveillance étroite, le Dr Tasile a profité de cette occasion pour insister sur l’importance cruciale des mesures d’hygiène à respecter afin de minimiser les risques de propagation de cette maladie infectieuse. Dans ce contexte, des campagnes de sensibilisation sont attendues pour renforcer l’information concernant les pratiques essentielles telles que le lavage fréquent des mains et l’évitement des contacts avec les animaux sauvages ou infectés.
La variole du singe, bien que rare, est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, et dans certains cas de l’homme à l’homme, via des expositions directes aux fluides corporels ou à des lésions contamineuses. Ses symptômes incluent fièvre, éruptions cutanées et fatigue générale, justifiant une mise en alerte des autorités sanitaires, surtout dans les zones rurales où l’accès aux soins peut être limité.
La mise en place de mesures de contrôle et de prévention autour de l’agglomération de Durba sera un défi majeur pour les autorités provinciales et nationales afin d’éviter une propagation plus vaste. Cette situation doit également être prise comme un rappel pour l’ensemble de la population congolaise sur le rôle central des soins de santé préventifs dans des régions où le système de santé demeure vulnérable.
Une surveillance accrue, couplée à une meilleure communication autour de cette maladie peu commune, sera cruciale pour contenir cette menace sanitaire. Ce premier cas de Monkeypox dans le Haut-Uele souligne une fois de plus la nécessité de renforcer les infrastructures de santé et les capacités de réaction rapide face à de telles urgences en RDC.
Article Ecrit par Amissi G
Source: mediacongo.net