Le Sénat de la République démocratique du Congo s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son rôle législatif. Ce vendredi 21 mars, il se réunira en plénière pour entamer une session riche en enjeux cruciaux pour le pays. Parmi les sujets à traiter figure notamment l’adoption du projet de calendrier de la session ordinaire de mars 2025. L’information a été rendue publique dans un communiqué signé par le sénateur Jean-Claude Baende Etafe, Rapporteur adjoint de la Chambre haute du Parlement.
Deux points majeurs sont à l’ordre du jour de cette plénière selon ce même communiqué. D’abord, les sénateurs examineront et adopteront le projet de calendrier des travaux de cette session ordinaire de mars 2025. Ensuite, ils se pencheront sur un sujet délicat : la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire congolais. Cette mesure, bien que débattue dans l’opinion publique, est vue comme une nécessité pour stabiliser les zones en proie à l’insécurité persistante.
Cette session intervient après la clôture, en septembre dernier, de la session ordinaire de 2024 durant laquelle l’Assemblée nationale et le Sénat avaient adopté une loi d’habilitation permettant au Gouvernement de légiférer sur certaines questions en l’absence des parlementaires. Toutefois, cette habilitation, désormais arrivée à son terme, exige la validation par le Parlement des ordonnances-lois promulguées sous son égide. Faute de cette ratification, ces mesures seraient frappées de nullité.
Ce retour en force du Parlement marque une étape importante pour la reprise du processus législatif normal. Toutefois, il remet en lumière le débat sur le rôle des institutions démocratiques dans la gestion des crises en RDC. Alors que les sénateurs s’attaquent à ces sujets sensibles, la population congolaise s’attend à des décisions qui reflètent les priorités du pays : le rétablissement de la sécurité, le renforcement des institutions et la préparation des échéances législatives à venir.
En toile de fond, un calendrier condensé mais essentiel se dessine pour les parlementaires congolais qui jongleront entre l’adoption de cette prorogation, l’évaluation des travaux précédents et la planification des actions futures. L’impact des délibérations de cette session ordinaire de mars 2025 sera déterminant pour l’orientation politique et législative de la RDC dans les mois à venir.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd
