La caravane du Service national a marqué une étape mémorable ce mercredi 19 mars 2025 à l’Institut scientifique et technique de Ngiri-Ngiri. Sous la supervision du Lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, 600 bancs-pupitres, confectionnés par d’anciens Kulunas, ont été remis aux responsables de l’école, répondant ainsi à un besoin criant des élèves. Ce geste symbolique illustre non seulement la réhabilitation du système éducatif mais aussi la réinsertion sociale d’ex-delinquants.
Cette école, qui accueillait autrefois 10 000 élèves, enregistre aujourd’hui moins de 2 000 inscrits, faute d’infrastructures adéquates. La déclaration du Lieutenant-général en dit long : “Avec ces 600 bancs-pupitres, environ 1 800 élèves retrouveront un espace pour étudier. Nous nous engageons à fournir davantage de bancs et couvrir les besoins des trois écoles présentes sur ce site avant la fin du mois d’avril.” Cette déclaration a révélé non seulement l’ampleur des défis rencontrés, mais aussi la détermination des autorités à les surmonter. Ce geste, loin d’être un simple don matériel, redonne aux jeunes congolais une chance de bénéficier pleinement de leur droit à l’éducation.
Les élèves eux-mêmes ont exprimé leur gratitude avec émotion. Une des représentantes a déclaré au nom de ses camarades : “Nous remercions très sincèrement le Président de la République Félix Tshisekedi pour avoir ressuscité le Service national et pour avoir nommé le Lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, un homme de cœur.”
Au-delà de cette première initiative, le Service national prévoit d’élargir son soutien en équipant les écoles de tableaux et de meubles pour le personnel enseignant. Il s’agit d’une démarche globale, visant non seulement à améliorer le cadre éducatif, mais aussi à insuffler un nouvel élan d’espoir dans les communautés.
Cet événement met également en lumière l’importance des efforts conjoints pour revitaliser le secteur éducatif en RDC, un secteur crucial pour bâtir un avenir meilleur. Il interpelle aussi sur les conditions d’accès à l’éducation, un droit fondamental que de nombreux enfants congolais peinent encore à exercer pleinement.
Le geste du Service national redonne un sens de responsabilité collective tout en reflétant une volonté tangible de créer un environnement propice à l’apprentissage. Une initiative qui, on l’espère, ne manquera pas d’inspirer d’autres actions similaires pour transformer durablement le paysage éducatif congolais.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: mediacongo.net