Un drame a frappé la ville de Bukavu, dans le quartier de Cimpunda, durant la nuit du 14 au 15 mars, lorsque un incendie dévastateur a causé des pertes humaines et matérielles colossales. L’événement tragique a été signalé aux environs d’une heure du matin, emportant avec lui une quarantaine de maisons et laissant un deuil profond dans la communauté.
Selon le chef du quartier, Luc Ilunga, qui s’est exprimé sur cet incendie, une fillette de 10 ans nommée Lumière Kashashu a perdu la vie. “Le cas de mort est une fille de 10 ans du nom de Lumière Kashashu. Plusieurs biens de valeur et maisons sont partis en fumée”, a-t-il déclaré, visiblement ému par l’ampleur de la situation.
Les dégâts matériels du sinistre se comptent par dizaines : au moins 41 habitations ont été réduites en cendres, plongeant des dizaines de familles dans la précarité la plus totale. Les habitants, traumatisés par cet événement imprévisible, se retrouvent désormais sans abri et démunis face à l’ampleur des pertes subies.
Pour l’heure, l’origine de l’incendie demeure inconnue, mais le besoin urgent d’assistance se fait sentir dans le quartier. “Nous appelons les personnes de bonne volonté à venir porter secours à ces familles qui ont tout perdu”, a ajouté le chef du quartier, le cœur lourd.
Cette tragédie illustre, une fois de plus, la vulnérabilité de certaines zones résidentielles de Bukavu face aux incendies. Elle soulève également des questions cruciales sur la prévention, les infrastructures, et les dispositifs d’urgence dans les zones urbaines sous-équipées.
Alors que la ville de Bukavu pleure la perte de Lumière Kashashu, ce drame résonne comme un rappel poignant des défis auxquels les habitants sont confrontés quotidiennement. L’unité et la solidarité restent les seules armes permettant de surmonter de telles épreuves.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd