L’intégration de l’Action pour le Renouveau et le Développement du Congo (ARDC) dans le présidium de l’Union sacrée pour la nation a marqué un véritable tournant dans la vie politique congolaise. Une déclaration officielle, faite par le président intérimaire du parti Patrice Kitebi Kibol Mvul, témoigne de l’enthousiasme généralisé au sein des cadres et militants du parti. Cet événement a été salué comme un acte majeur consolidant les forces derrière la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Lors de son discours prononcé devant la presse à Kinshasa, Patrice Kitebi Kibol Mvul a exprimé une gratitude sans réserve envers le Président Tshisekedi pour la nomination de Jean Bakomito Gambu, gouverneur du Haut-Uele et figure d’autorité morale de l’ARDC, en tant que membre du présidium élargi de l’Union sacrée. Cette désignation, selon Kitebi, est une reconnaissance du travail politique accompli par l’ARDC et de l’importance stratégique que représente leur mobilisation politique pour la réussite du programme présidentiel. En outre, il a renouvelé l’engagement de l’ARDC à appuyer toutes les initiatives visant à restaurer l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.
De manière concrète, tous les membres influents de l’ARDC, qui incluent sept députés nationaux, six élus provinciaux, et divers cadres politiques, se sont rangés derrière cet appel à l’unité. En outre, le soutien s’étend jusqu’à leurs ministres en exercice dans le Haut-Uele et d’autres responsables administratifs essentiels. Cette homogénéité politique interne renforce la position de Félix Tshisekedi dans sa quête de réorienter la politique congolaise en vue d’assurer la stabilité et la cohésion nationale.
Ce réalignement arrive dans un contexte où le présidium de l’Union sacrée a vu sa structure passer de huit à quarante membres. Pour André Mbata, le secrétaire permanent de la plateforme, ce changement vise à inclure une représentation plus large et plus équilibrée des entités politiques ayant un poids significatif, mesuré notamment par un minimum de sept élus à l’Assemblée nationale ou au Sénat lors des dernières élections. Cette restructuration reflète également une stratégie plus vaste initiée par Félix Tshisekedi, qui avait annoncé la refonte de sa plateforme politique dès le samedi 22 février dernier.
Alors que la composition élargie du présidium vise clairement à assurer une gestion consensuelle, elle ouvre également la voie à une bataille politique où chaque décision collective pèsera lourdement sur les orientations futures du pays. L’ARDC, désormais partie prenante de cette nouvelle configuration, a mis l’accent sur son soutien au programme économique national – un axe stratégique essentiel pour Tshisekedi à l’approche des échéances électorales à venir. Reste à voir si ce recentrage politique maintiendra la confiance des Congolais et donnera au pays la dynamique nécessaire pour faire face aux défis colossaux qu’il traverse.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: radiookapi.net