Kinshasa, 4 mars 2025 – La crise humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de préoccuper le Gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka et ses partenaires internationaux. Une importante délégation composée d’ambassadeurs et de représentants d’institutions financières internationales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Banque africaine de développement) a été reçue à Kinshasa, soulignant l’urgence d’une réponse concertée face à cette tragédie humaine.
Les discussions ont révélé l’ampleur des défis actuels, particulièrement dans les zones encore sous occupation de l’armée rwandaise. Bruno Lemarquis, Représentant spécial adjoint de l’ONU, a fait écho aux préoccupations des humanitaires sur le terrain. “Il est impératif de permettre un accès sans entrave à l’aide humanitaire pour venir en aide aux populations vulnérables”, a-t-il affirmé. Parmi les priorités soulignées figurent la réouverture des aéroports de Goma et Kavumu pour faciliter la logistique des secours et le rétablissement des systèmes bancaires dans les zones concernées, pour garantir que les services essentiels continuent d’opérer.
Le manque d’accès, ajouté à la complexité des zones sous contrôle, renforce les souffrances endurées par les populations locales. Cette polycrise, comme l’a décrite Lemarquis, exige une coordination étroite entre le Gouvernement et les acteurs internationaux pour surmonter les obstacles logistiques, économiques et sécuritaires. Les mots “urgence” et “coopération” étaient au cœur des échanges.
Face à ces défis, le Gouvernement Suminwa a réitéré son engagement envers une réponse humanitaire adaptée. D’après les sources officielles, plusieurs initiatives sont en cours pour fournir un appui vital dans l’Est de la RDC. Une série de réunions de travail est prévue pour renforcer l’aide humanitaire et garantir le soutien des partenaires techniques et financiers. L’objectif visé : bâtir des solutions pérennes permettant d’atténuer les souffrances et de stabiliser cette région fragilisée.
La situation en RDC, bien que complexe, représente un exemple flagrant de la nécessité d’une solidarité globale. Alors que les regards internationaux se tournent souvent vers d’autres crises, l’Est de la RDC mérite une attention soutenue et des décisions audacieuses. Combien de temps encore les populations devront-elles attendre avant que leur sort ne change réellement ? Une question qui interpelle tous les acteurs impliqués.
Le contexte exige une mise en œuvre rapide des décisions prises lors de ces réunions stratégiques. Les prochains jours seront déterminants pour mesurer le degré d’engagement des parties prenantes et entrevoir des progrès concrets dans cette crise humanitaire de grande envergure. En attendant, l’urgence demeure : sauver des vies et restaurer une lueur d’espoir dans des territoires marqués par une douleur indicible.
Article Ecrit par Amissi G
Source: primature.grouv.cd