L’initiative de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dirigée par Jules Alingete Key marque un tournant dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo (RDC). À l’occasion du lancement de la campagne nationale contre la corruption et pour la promotion du patriotisme, cet appel solennel s’adresse principalement à la jeunesse congolaise, invitée à se positionner en rempart contre les antivaleurs endémiques qui freinent le développement du pays.
L’événement, qui s’est déroulé au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale, a rassemblé plus de 2 000 jeunes venus des universités, des écoles et d’autres milieux académiques. Cette campagne ambitieuse, prévue pour toute l’année 2025, a pour objectif central d’inculquer à la jeunesse des idéaux de patriotisme et de responsabilité. Mais surtout, elle vise à éradiquer une corruption systémique qui gangrène l’administration publique. Jules Alingete Key a tenu des propos très clairs à cet effet : « Un patriote ne trahit jamais son pays. Un corrompu, un détourneur des deniers publics, est un ennemi de la patrie. » Cet appel vibrant s’adresse à une jeunesse qu’il espère voir assumer un rôle de leadership dans la construction d’un Congo meilleur.
La mobilisation pour cette campagne s’étend bien au-delà de l’IGF. Elle bénéficie de l’implication active de plusieurs ministères stratégiques, notamment ceux de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et universitaire. Ces ministères jouent un rôle clé dans la diffusion des messages, qui se fera par le biais de conférences, de forums et de programmes éducatifs sur l’ensemble du territoire national. Une telle collaboration interinstitutionnelle témoigne de la volonté des autorités de s’attaquer à la racine du mal.
Mais l’effort ne s’arrête pas là. L’initiative s’inscrit dans un contexte plus large de progrès déjà accomplis sous la gouvernance actuelle, grâce notamment à l’Inspection générale des finances. Cependant, comme l’a souligné Jules Alingete, les avancées restent insuffisantes sans une réelle prise de conscience collective. « L’accès aux postes de direction des entités publiques doit être considéré comme une responsabilité qui appelle aux résultats, et non une opportunité d’enrichissement personnel », a-t-il déclaré, invitant les jeunes à ne pas suivre l’exemple des « brebis galeuses ».
Outre la sensibilisation, Jules Alingete Key a également mis en avant le rôle crucial de la justice comme pilier central de la lutte contre la corruption. Selon lui, une justice efficace nécessite des conditions de travail optimales pour les magistrats, appelant ainsi le gouvernement à investir davantage dans leurs infrastructures et leur rémunération. « Une justice forte est le dernier rempart contre la corruption », a-t-il plaidé, insistant sur la nécessité d’améliorer les moyens alloués aux magistrats en RDC.
Cette campagne nationale apparaît comme une étape décisive dans l’effort de redynamisation d’un pays aux aspirations grandes mais souvent entravées par des pratiques corruptives. En s’appuyant sur une jeunesse formée et sensibilisée, les autorités congolaises espèrent construire les bases d’une société nouvelle, où le patriotisme et la responsabilité civique primeront sur les intérêts individuels.
La RDC entrevoit ainsi une lumière d’espoir, un avenir où l’identité nationale ne sera plus entachée par les antivaleurs. La jeunesse, désormais porteuse d’un message de changement, est invitée à se lever pour écrire une histoire nouvelle, celle d’un Congo prospère et exempt de corruption. En décidant de mobiliser des ressources humaines et institutionnelles considérables, l’IGF et son chef Jules Alingete Key envoient un signal fort : le changement passe par l’action collective et l’engagement individuel. À la jeunesse de se saisir de cet appel pour ouvrir une nouvelle page de l’histoire congolaise.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd
