Le gouvernement congolais s’est engagé, lors d’une réunion tenue ce vendredi 28 février, à mettre en œuvre deux nouveaux programmes économiques en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI). Ces initiatives, axées sur la bonne gouvernance, visent à redresser l’économie nationale et à renforcer sa résilience face aux défis actuels.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a annoncé cette détermination lors d’une rencontre avec l’équipe pays du FMI, dans le cadre du suivi de ces programmes récemment approuvés. Ces programmes, la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et la Facilité Élargie de Résilience et Durabilité (RST), ont été validés le 15 janvier dernier par le Conseil d’administration du FMI pour un montant total de près de 3 milliards USD.
Au cœur des discussions figuraient les engagements mutuels nécessaires pour le bon déroulement de ces programmes. Les délégations ont évalué les mesures à prendre pour faciliter les processus de validation et de décaissement des fonds. Dans un contexte socio-économique marqué par les conflits persistants à l’est de la RDC, les experts ont mis en lumière les obstacles majeurs auxquels la nation est confrontée.
Le FMI, de son côté, a exprimé sa volonté de collaborer avec les autorités locales pour analyser les répercussions de ces conflits sur l’économie et définir des mesures d’atténuation. La mission prévoit une évaluation spécifique pour les provinces sous occupation armée, en vue d’adapter le cadrage macroéconomique aux réalités sur le terrain.
Dans cette optique, Félicien Mulenda, coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR), a souligné l’importance de comprendre l’impact de la guerre sur les finances publiques. « Ils veulent identifier les effets de la guerre sur l’économie et les finances de l’État, et proposer des mesures pour amortir ses impacts sur les recettes publiques », a-t-il déclaré.
Ces programmes économiques témoignent d’une volonté accrue du gouvernement congolais de s’attaquer aux faiblesses structurelles de l’économie et de renforcer la résilience du pays. Cependant, leur succès dépendra de la capacité des parties prenantes à surmonter les obstacles et à garantir une mise en œuvre rigoureuse.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net