La capitale congolaise, Kinshasa, a vu l’ouverture de la deuxième édition du sommet de la femme, un événement phare visant à transformer les inégalités sociales et à autonomiser les femmes en Afrique centrale. Organisée par l’ONG MWASI YA MOTUYA, cette rencontre s’est tenue le 15 février 2025 sous le thème évocateur : « Femmes, Égalité et Résilience : Renforcer la Lutte Contre les Violences Basées sur le Genre et Promouvoir l’Autonomisation Économique des Femmes en Afrique Centrale ».
Ce sommet a réuni des personnalités influentes de la RDC et du Congo-Brazzaville, offrant ainsi une plateforme unique pour engager des discussions constructives sur des problématiques vitales. Les acteurs étatiques, organisations de la société civile, partenaires techniques et financiers ont partagé leurs expériences et réfléchi ensemble à des solutions concertées pour un développement inclusif et équitable. Pourquoi est-il crucial, notamment en Afrique centrale, de se réunir autour de ces défis communs ? Parce que les enjeux de genre affectent directement les fondations sociales et économiques des nations.
L’événement avait pour objectif principal de renforcer la collaboration régionale, encourager l’adoption de bonnes pratiques, et lever les obstacles persistants entravant l’autonomisation des femmes. En soulignant son importance stratégique, cet échange visait à positionner la RDC et la République du Congo comme des moteurs régionaux dans la lutte pour l’égalité de genre et contre les violences basées sur le genre (VBG).
Dans la lignée du sommet inaugural de 2024, qui abordait le thème “Egalité de Genre en RDC : Où en Sommes-Nous ?”, cette deuxième édition prolonge les réflexions amorcées en axant le débat sur la résilience et l’action concertée. Pour rappel, la première édition avait permis une évaluation des acquis et des lacunes en matière d’égalité de genre mais avait surtout mis en lumière les défis freinant l’autonomisation des femmes en RDC.
Les attentes à l’issue de cette initiative sont ambitieuses : il s’agit d’initier une transformation tangible vers une Afrique centrale plus équitable, avec des femmes mieux représentées dans les sphères décisionnelles et mieux protégées dans la société. Ce sommet marque une étape significative non seulement pour la RDC, mais aussi pour l’ensemble de la région Afrique centrale, soulignant la volonté collective de bâtir des sociétés résilientes et inclusives.
Avec une collaboration régionale renforcée et un engagement accru de toutes les parties prenantes, l’avenir des femmes en Afrique centrale pourrait enfin prendre un tournant décisif.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd