Trois jours après l’incendie dévastateur qui a frappé l’extension du marché central de Kinshasa, le gouverneur Daniel Bumba a rencontré les commerçants sinistrés pour évaluer la situation et proposer des solutions rapides. À l’hôtel de ville de Kinshasa, ce mercredi, la tension et l’espoir se mêlaient, alors que les centaines de commerçants touchés attendaient des réponses concrètes face à ce drame qui a bouleversé leurs vies.
L’incendie, survenu dans la nuit du dimanche 27 janvier, a ravagé une partie de l’extension du célèbre marché « Zando », un des symboles de la vitalité commerciale de Kinshasa. Réputé pour ses étals de bijoux, pagnes, perruques et autres articles de grande consommation, le marché est aujourd’hui en ruines, plongeant de nombreuses familles dans la précarité. Les images de ces étals réduits en cendres hantent encore les esprits, rappelant les dangers auxquels ces commerçants sont exposés au quotidien.
Lors de cette réunion urgente, les commerçants ont exprimé, avec une émotion palpable, leur besoin pressant d’un espace de travail temporaire. La réhabilitation complète du marché étant encore en cours, les sinistrés réclament une réponse rapide pour reprendre leurs activités et retrouver un semblant de stabilité. L’importance d’un soutien solide a été au cœur des échanges entre les autorités et ces acteurs économiques durement touchés.
Pour répondre à ces attentes, le gouverneur de la ville a insisté sur plusieurs points. Parmi les mesures clés, l’obligation pour les commerçants de souscrire une assurance s’est démarquée. Une idée qui, selon lui, servirait à protéger leurs investissements et à prévenir de futures pertes financières en cas d’incidents similaires. Bien que cette proposition ait suscité des interrogations, notamment sur sa mise en œuvre, elle a été accueillie comme une piste prometteuse.
En parallèle, M. Bumba a promis de travailler avec les autorités locales pour identifier un site temporaire capable d’accueillir les commerçants dans les plus brefs délais. Cette démarche vise à minimiser l’impact économique de cette catastrophe et à redonner à ces milliers de familles une source de revenus durable. Les jours à venir seront décisifs pour ces commerçants, dont la résilience force déjà l’admiration.
Ce drame soulève des questions sur la sécurité et la gestion des infrastructures des marchés à Kinshasa. Tandis que l’on dénombre les pertes, les appels à une meilleure régulation et protection de ces espaces commerciaux se multiplient. Avec cette catastrophe, Kinshasa est non seulement confrontée à une urgence sociale et économique, mais également à l’impératif de repenser la sécurité de ses marchés pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: Actualite.cd