L’Agence belge de développement (ENABEL) a dévoilé, ce vendredi 24 janvier, un ambitieux programme visant à réduire les impacts environnementaux dans les provinces du Kasaï-Oriental et de Lomami. Intitulé Programme intégré de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des terres (PIREDD), ce projet pionnier est doté d’un financement de 35 millions de dollars, gracieusement offert par l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI).
Mais quelles perspectives concrètes ce programme offre-t-il aux populations locales ? Tout d’abord, le projet entend s’attaquer efficacement à deux fléaux majeurs, la déforestation et la dégradation des terres, tout en veillant à améliorer durablement les conditions de vie des communautés locales. Pendant 52 mois, ce programme va s’appuyer sur une approche agro-forestière pour promouvoir des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, tout en collaborant étroitement avec les organisations paysannes et les peuples autochtones.
Jean-Paul Mbwebwa Kapo, gouverneur de la province, n’a pas manqué d’exprimer tout son enthousiasme à l’annonce de cette initiative. Il s’est engagé à offrir un soutien total, notamment lors de la réunion du comité de pilotage de PIREDD prévue pour février prochain. Ce soutien local essentiel témoigne de la volonté de rendre ce projet concret, sur le terrain.
Pour ENABEL, l’enjeu est également de respecter les lois nationales en vigueur tout en adaptant les innovations proposées aux spécificités locales. Les retombées escomptées s’annoncent prometteuses, que ce soit pour la préservation des écosystèmes ou pour le bien-être socio-économique des populations concernées.
L’équipe du gouvernement belge ainsi que les représentants d’ENABEL prévoient de se rendre au Kasaï-Oriental dans les prochains mois. Objectif : observer l’impact direct des activités déjà mises en œuvre et renforcer les synergies entre les différents acteurs.
Alors que la RDC reste l’un des pays les plus touchés par les menaces environnementales, ce projet offre une lueur d’espoir. Sera-t-il un modèle à suivre dans d’autres provinces ? Le temps nous le dira. Pour l’instant, il est essentiel de suivre de près l’évolution de cette initiative qui pourrait transformer profondément les dynamiques environnementales non seulement au Kasaï-Oriental et à Lomami, mais également à l’échelle nationale.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net