Le Service national a marqué un pas significatif dans l’amélioration des infrastructures scolaires à Kinshasa, en dotant deux écoles publiques d’au moins 600 bancs-pupitres ce jeudi 23 janvier. C’est l’Institut technique et industriel de Nd’jili (ITI-N’djili) et l’Institut technique et commercial Bahumbu de Matete qui ont bénéficié de cette initiative louable, coordonnée sous la direction énergique du lieutenant général Jean-Pierre Kasongo Kabwi.

Ce dernier a déclaré que cette opération est une réponse concrète aux recommandations du Président de la République, visant à optimiser les conditions d’apprentissage dans les établissements scolaires et universitaires de la République démocratique du Congo. « En tant que parent, j’éprouve un sentiment de bonheur. En tant que commandant du Service national, c’est avec fierté que j’accomplis cette mission d’encadrement, en formant des jeunes autrefois marginalisés, aujourd’hui acteurs du changement, » a-t-il confié.

Particularité notable, ces bancs ont été fabriqués par d’anciens délinquants, intégrés et formés par le Service national au cours de l’année écoulée. Ce programme novateur leur offre non seulement une formation mais également une réinsertion socio-économique, illustrant des solutions pratiques aux défis sociaux du pays.

L’opération prend aussi une dimension ambitieuse : la dotation des bancs ne se limite pas à ces deux écoles. Le général Kasongo Kabwi a promis d’étendre cette initiative à d’autres écoles et universités de Kinshasa, et même des provinces. « Chaque semaine, nous prévoyons d’équiper les établissements scolaires de Kinshasa en mobilier scolaire, » a-t-il précisé, ajoutant que des ateliers de menuiserie devraient voir le jour dans chaque province à l’avenir.

Cette distribution coordonnée est porteuse d’espoir pour le secteur éducatif congolais souvent marqué par des infrastructures insuffisantes. Elle témoigne aussi d’une volonté politique de répondre aux aspirations des jeunes et de leurs familles, tout en valorisant des actions courageuses pour réformer et moderniser les conditions d’apprentissage.

Dans un contexte marqué par les défis éducatifs, cette initiative résonne comme une lumière d’espoir et met en valeur la capacité de redressement des institutions publiques sous l’impulsion d’une vision pragmatique de dirigeants soucieux du bien-être collectif.

Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net