Le vendredi 10 janvier, Koffi Olomide, légende incontestée de la musique congolaise, a fait une déclaration très remarquée lors de son passage sur l’émission « Bosolo na Politik ». L’artiste est revenu avec émotion sur sa participation au concert de Ferre Gola à l’Adidas Arena à Paris, un événement qui s’est tenu le 21 avril dernier.
« Ça fait 16 ans que je n’ai plus joué un vrai concert à Paris, mais pour la première fois j’étais invité dans un vrai concert : c’était celui de Ferre Gola », a confié Koffi Olomide, ajoutant une nuance d’émotion et de gratitude à ses paroles. Ces propos marquent un moment fort dans l’histoire récente de la musique congolaise, mettant en lumière le respect mutuel entre ces deux icônes.
Ce concert d’avril 2024 constitue un symbole de reconnaissance mutuelle entre deux générations de la rumba congolaise. Le maître, Koffi Olomide, et l’élève devenu star, Ferre Gola, ont offert aux spectateurs parisiens une soirée mémorable qui a transcendé les rivalités souvent observées dans ce milieu artistique.
Cet instant unique a non seulement réuni des milliers de fans à Paris, mais il a aussi illustré la continuité et l’évolution artistique propre à la musique congolaise. Si la ville lumière a été le théâtre de cette rencontre, c’est toute une nation qui s’est sentie représentée sur cette scène internationale.
La déclaration de Koffi Olomide vient rappeler que, sous les projecteurs et au-delà des compétitions, l’essence de la musique demeure dans le partage et la célébration des talents. Elle témoigne aussi de l’importance de perpétuer cette culture particulière qui continue de rayonner au-delà des frontières, tout en consolidant l’héritage musical de la République Démocratique du Congo.
Ces moments rares où des figures emblématiques s’unissent transcendent les querelles ordinaires et réaffirment que la musique congolaise est un moteur culturel et identitaire pour un public mondial. Avec ces déclarations, Koffi Olomide touche un point sensible : celui des traditions partagées, de l’admiration intergénérationnelle et de l’amour pour une culture vibrante qui refuse de s’éteindre.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: Musique.cd
