Le lundi 6 janvier marque une journée clé pour des millions d’élèves et d’enseignants à travers la République démocratique du Congo, alors que les cours reprennent sur toute l’étendue du territoire national, y compris dans les zones touchées par les combats. Cette annonce, faite par Hubert Kimbonza Sefu, inspecteur général de l’Éducation nationale, lors d’une interview exclusive accordée à Radio Okapi, met fin à une période d’incertitude qui avait marqué les premières semaines de l’année scolaire 2024-2025.
Après une pause dédiée aux festivités de fin d’année, cette reprise, prévue précisément à 7h30, vise une mobilisation générale pour remettre le système éducatif sur les rails. Le discours ferme de M. Kimbonza rappelle l’importance du retour en classe pour tous les élèves, malgré les contextes difficiles que traversent certaines régions du pays. Comment le gouvernement parviendra-t-il à garantir la sécurité des élèves et du personnel éducatif, particulièrement dans les zones affectées par l’insécurité? Cette question domine les débats au sein des médias congolais et des parents d’élèves.
Pour faire face aux perturbations précédentes, un nouveau calendrier scolaire a été élaboré. Celui-ci permettra de compenser les retards accumulés suite à la grève survenue à la rentrée en 2024. Cette décision est une réponse directe aux défis éducatifs auxquels fait face la RDC, un pays où l’accès à l’éducation reste un enjeu majeur pour une jeunesse en quête d’espérance et de stabilité.
Ce faisant, les enseignants et les responsables scolaires sont appelés à redoubler d’efforts pour rattraper le contenu manqué. Mais cette reprise des cours survient également dans un contexte global où les systèmes éducatifs, partout dans le monde, doivent constamment s’adapter aux défis posés par des situations de crise. En RDC, le retour en classe n’est pas seulement une question organisationnelle : c’est un symbole fort de résilience pour une nation qui aspire à une meilleure éducation pour ses enfants.
Alors que les premières heures de cette reprise se déploient, toute la communauté éducative et les acteurs étatiques devront continuer à travailler main dans la main pour surmonter l’ensemble des défis qui fragilisent encore le secteur scolaire. Une fois de plus, cette rentrée scolaire soulève des questions cruciales sur la nécessité d’investir davantage dans l’éducation en RDC, surtout dans les régions les plus touchées par les conflits. La qualité et l’accessibilité de l’éducation en RDC demeurent des priorités qui, espérons-le, seront impulser pour répondre aux besoins des générations futures.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net