Le Président Félix-Antoine Tshisekedi poursuit sa quête de solutions durables pour la République Démocratique du Congo, marquée par des défis environnementaux et sociaux persistants. Ce 30 décembre 2024, la loi n°24/020 a été promulguée, introduisant une réforme majeure de la législation sur la conservation de la nature. Une initiative majeure qui place la RDC sur le devant de la scène mondiale en termes de lutte contre le changement climatique.
Cette nouvelle loi, défendue avec ferveur par Ève Bazaiba, ministre d’État à l’Environnement et au Développement durable, crée une catégorie inédite : « l’aire protégée à vocation de réserve communautaire ». Un concept novateur qui intègre les droits des communautés locales tout en préservant la biodiversité. Véritable pas en avant, cette législation reconnaît l’interdépendance entre les écosystèmes, les économies locales et les coutumes autochtones.
L’article 1er de cette loi détaille trois points primordiaux : la redéfinition des « aires protégées », la reconnaissance des réserves communautaires comme espaces socio-économiques et culturels, et l’absence d’obligations contraignantes sans affectation territoriale définie. Une approche inclusive et pragmatique qui ouvre la voie à un développement durable équitable.
Au cœur de ce chantier législatif, le projet ambitieux du couloir vert Kivu-Kinshasa se dessine. Prévu pour s’étendre sur un demi-million de kilomètres carrés, ce projet servira à stabiliser des zones critiques comme Beni (Nord-Kivu) et le Sud de l’Ituri, encore hantées par les violences des islamistes ADF. En se concentrant sur des régions clé, cette initiative jumelle la restauration environnementale à la lutte pour la paix.
En parallèle, le couloir vert mettra aussi l’économie verte sous les projecteurs. Grâce aux engagements souscrits par la RDC dans l’Accord de Paris, les opportunités de croissance durable seront renforcées. La Première ministre a ainsi reçu des directives présidentielles pour coordonner la mise en œuvre de mesures fiscales incitatives, destinées à sécuriser le succès de ce projet titanesque.
Pour la RDC, ces étapes signalent un engagement ferme et stratégique vers une gestion environnementale responsable et une position de leader mondial dans la lutte contre le changement climatique. Le lien entre « dernier événement en RDC » et « évolutions de la sécurité en République Démocratique du Congo » n’a jamais été aussi clair qu’à travers cette initiative où écologie et stabilité convergent de manière inédite. Alors que l’année 2025 débute, toutes les lumières sont braquées sur ce projet-phare, ancré dans les valeurs d’équité et de progrès.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: Actualite.cd