Ngal’ayel Mukau et Noah Sadiki, deux étoiles montantes du football congolais, n’en finissent plus d’attirer l’attention. Depuis juin, leur valeur sur le marché des transferts affiche une envolée spectaculaire, comme en témoigne le récent rapport de Transfermarkt : une augmentation de 6 M€ pour Mukau, milieu de terrain du LOSC, et de 3 M€ pour Sadiki, joueur de l’Union Saint-Gilloise.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En janvier dernier, Mukau était évalué à 4 M€. Aujourd’hui, sa valeur atteint la barre impressionnante des 10 M€. Sadiki, lui, passe de 5 M€ à 8 M€ sur cette même période. Cette montée en flèche trouve son origine dans l’excellente saison réalisée par les deux Léopards en 2024.
Avec 2 buts en 18 matchs sous le maillot du LOSC, Mukau, 20 ans, est désormais considéré comme l’un des meilleurs jeunes talents à son poste. Selon une étude récente, il figure à la 19e place du Top 20 des meilleurs jeunes milieux défensifs d’Europe. Ses qualités ? Une résilience à toute épreuve, une aptitude à distribuer le jeu avec précision et une force impressionnante dans les airs. Autant d’atouts qui en font l’un des plus grands espoirs du football mondial.
Quant à Noah Sadiki, son talent n’est plus à prouver. Déjà qualifié parmi les meilleurs jeunes joueurs au monde, il continue d’occuper une position enviable dans le classement des pépites les plus prometteuses.
Ces performances remarquables ne font pas seulement rayonner ces joueurs, mais elles redonnent également de la visibilité au football congolais sur la scène internationale. Une question subsiste néanmoins : jusqu’où ces jeunes prodiges peuvent-ils hisser leurs carrières et, par extension, l’image du sport en République Démocratique du Congo ?
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: footrdc.com