Dans sa dernière chanson intitulée « FARDC », Moïse Rumia, jeune artiste originaire de Butembo, dans le Nord-Kivu, appelle à une reconnaissance accrue pour les militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). À travers ses paroles, il plaide pour une amélioration des conditions salariales de ces soldats courageux engagés au front pour défendre la nation. Une revendication artistique qui résonne avec force en ces temps de défis sécuritaires en RDC.

Moïse Rumia affirme avec émotion que les sacrifices des militaires congolais doivent être salués et soutenus par l’ensemble de la population. « Ils se sacrifient pour la nation, ils se sacrifient pour notre propre sécurité. Et nous sommes obligés de les encourager. (Je demande) à la population de nous unir et soutenir nos FARDC », a-t-il déclaré lors d’un passage sur les ondes de Radio Okapi, faisant écho à une réalité souvent oubliée.

Saluant leur bravoure, il n’hésite pas à les comparer à des figures symboliques, exprimant une admiration profonde pour ceux qui, selon lui, « se privent de leur bonheur et abandonnent leurs familles pour assurer celui de la population ». Moïse Rumia ne mâche pas ses mots : « Moi, je les considère comme de petits Jésus, car la seule personne qui avait accepté de mourir pour son peuple, c’est Jésus. Sur la ligne des fronts, ils acceptent d’affronter la mort pour notre bonheur. Ces soldats méritent un meilleur traitement, et d’ailleurs devraient être mieux payés plus que même nos politiciens. »

Cette initiative musicale ne se contente pas de lancer un message ; elle soulève également des questions cruciales sur la reconnaissance et le traitement des défenseurs du pays. En tant qu’artiste, Moïse Rumia utilise sa voix et son art pour mettre en lumière des enjeux sociétaux majeurs et rappeler l’importance de la solidarité nationale, essentielle pour rehausser le moral des troupes au front.

Dans un contexte où la sécurité en RDC reste fragile, cette chanson est plus qu’une simple œuvre musicale. Elle reflète des appels au soutien humain et matériel pour ceux qui sacrifient tout. À travers « FARDC », l’artiste cherche à encourager une prise de conscience collective sur l’urgence d’une meilleure rémunération et reconnaissance pour les FARDC, afin de leur permettre de continuer à défendre la patrie avec dignité.

Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net