Le vendredi 27 décembre 2024, la cathédrale de Bonzola à Mbuji-Mayi a été le théâtre d’une prise de parole forte et symbolique. Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi, a plaidé ardemment pour un rétablissement durable de la paix sur l’ensemble du territoire congolais. Pour lui, cette paix est non seulement une exigence pour la sécurité de la République démocratique du Congo (RDC), mais également un atout pour restaurer sa position sur la scène internationale.
Dans son sermon, Mgr Kasanda a adressé des mots de reconnaissance au Chef de l’État, saluant ses efforts constants pour mettre un terme « à la guerre d’agression » qui secoue l’Est du pays. « Votre action en tant que garant de la nation est notamment marquée par des efforts sans cesse conjugués pour mettre fin à la guerre d’agression qui sévit dans l’Est de notre pays », a-t-il déclaré. Cette reconnaissance d’un combat ferme et constant mené par le Président souligne également le caractère crucial de la sauvegarde de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale. « Depuis plusieurs mois, nous faisons face à une réalité macabre, mais vous n’avez jamais baissé les bras », a-t-il ajouté avec conviction.
L’évêque ne s’est pas contenté de louer les efforts sécuritaires. Il a également mis en avant l’impact des actions gouvernementales sur le rayonnement de la RDC. Selon lui, ces actions « transforment chaque jour la physionomie de la RDC et font rayonner progressivement l’image jadis ternie de chacune de nos provinces ». Une déclaration qui célèbre les améliorations visibles et l’espoir d’une meilleure intégration des provinces congolaises au sein d’une nation unie et respectée.
Mgr Kasanda a également insisté sur le rôle pivôtal de l’église dans ce processus. Il a exprimé sa gratitude pour l’attention et le respect que le Président accorde à l’église et au peuple congolais : « L’église de Mbuji-Mayi apprécie positivement votre présence toujours réconfortante et rassurante. » Ces mots résonnent comme un appel à renforcer le dialogue entre l’État et les institutions religieuses, dans le but d’unir leurs forces pour un avenir prospère.
Alors que la RDC traverse des moments difficiles, les déclarations de l’évêque de Mbuji-Mayi rappellent que les efforts pour la paix et la reconstruction nationale doivent rester une priorité pour tous. Le chemin reste long, mais l’engagement réciproque des leaders religieux et politiques laisse entrevoir une note d’espoir pour l’avenir du pays.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: radiookapi.net