Le sénateur Salomon Idi Kalonda a marqué les esprits en appelant, lors de la fête de la Nativité, à la libération des prisonniers politiques et d’opinion en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur son compte X (anciennement Twitter), il a évoqué avec un ton empreint de gravité les noms de figures telles que Mike Mukebayi et Seth Kikuni, parmi d’autres, contraints au silence pour avoir exercé leurs droits fondamentaux.
Avec une pointe d’émotion, l’ancien prisonnier politique a partagé son empathie avec ces détenus, rappelant qu’il occupait leur place l’année passée. Cet acte de solidarité souligne non seulement la souffrance des prisonniers eux-mêmes mais aussi la douleur partagée par leurs familles, un rappel poignant des impacts humains que génèrent les tensions politiques dans le pays.
Dans un contexte particulièrement sensible, Salomon Idi Kalonda a dirigé son attention vers un camarade de son parti politique, Ensemble pour la République. Jean-Claude Ndala Muselwa, arrêté le 21 décembre à Lubumbashi après les festivités marquant le cinquième anniversaire du parti, a retenu une place spéciale dans ses pensées. En exprimant son incompréhension face à cette situation, le sénateur a appelé à sa libération inconditionnelle, dénonçant les restrictions imposées aux membres de l’opposition.
Il a tenu à marteler un principe ancré dans les textes de la République Démocratique du Congo : « Militer au sein de l’opposition ne devrait pas être un crime », a-t-il déclaré. Selon lui, les droits fondamentaux à la liberté d’opinion, d’expression et de réunion, garantis par la Constitution congolaise, devraient être respectés pour tous, sans distinction politique.
Cet appel intervient dans un climat où la liberté d’expression et d’association est souvent remise en question en RDC. Une interrogation demeure : ce cri d’alarme du sénateur poussera-t-il à une réflexion nationale sur ces principes fondamentaux ? Alors que l’année s’achève, ce plaidoyer pour une République plus juste et tolérante interpelle les consciences et invite à envisager l’avenir sous un prisme de réconciliation et de respect des droits humains.
Article Ecrit par Chloé Kasong
Source: radiookapi.net