Lundi 16 décembre, l’église Morave Congo Est, en partenariat avec l’organisation ISSU, affiliée au département des Affaires étrangères du Gouvernement danois, a inauguré la troisième phase du projet communautaire de soins de santé primaires intitulé « Mradi wa Afya Ziwa Tanganyika » ou « Projet de santé du lac Tanganyika ». Cette initiative louable vise une amélioration significative de la santé primaire dans les zones de santé de la province, couvrant 12 villages : 5 dans le territoire de Moba et 7 dans celui de Kalemie.
Dirigé par le révérend Jacques Bia Unda, représentant légal de l’église Morave Congo Est, ce projet met l’accent sur plusieurs axes prioritaires. Parmi eux, la sensibilisation des communautés locales aux maladies hydriques souvent contractées le long des rives du lac Tanganyika, l’éducation en matière de prévention sanitaire et le renforcement des capacités locales pour répondre aux épidémies récurrentes. L’objectif est clair : transformer le littoral du lac Tanganyika en un espace de vie sûr, débarrassé des menaces de contamination.
Les deux précédentes phases de ce projet ont déjà apporté des impacts concrets et bénéfiques. Parmi les réalisations, citons le forage de puits dans des villages éloignés, l’installation de toilettes publiques sur les rives du lac, ainsi que la construction et l’équipement de salles d’accouchement pour garantir une meilleure prise en charge sanitaire des mères et des enfants. Autre avancée notable : plusieurs centres de santé ont été dotés d’ambulances motorisées, facilitant ainsi l’évacuation des femmes enceintes vers des infrastructures de soins adéquates.
Le lancement de cette troisième phase reflète une volonté persistante d’améliorer le quotidien des communautés riveraines du lac Tanganyika. Avec ces efforts conjoints entre partenaires locaux et internationaux, ce projet symbolise une avancée majeure dans l’accès aux services de santé primaires, un défi crucial dans cette partie de la République Démocratique du Congo.
Au-delà de son impact local, cette initiative met en lumière l’urgence globale de renforcer les infrastructures et l’éducation sanitaire dans les zones vulnérables, une cause universelle dans laquelle chaque pas compte. Elle illustre également comment des collaborations internationales peuvent offrir des solutions tangibles aux défis du développement communautaire.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net
