Après des journées de discussions et d’échanges intenses, les états généraux des entreprises du portefeuille de l’État se sont achevés ce samedi 14 décembre à Kinshasa. Cette rencontre, marquée par la présence de la Première ministre Judith Suminwa, a mis en exergue à la fois les défis structurels et les opportunités majeures pour ces entreprises publiques, véritables leviers de développement pour la République démocratique du Congo (RDC).
Lors de la cérémonie de clôture, la chef du gouvernement a souligné la nécessaire transformation de la gouvernance de ces institutions. Avec des mots fermes, elle a déclaré que « la réforme de la gouvernance des entreprises publiques a été l’un des points essentiels de ces états généraux. » Selon elle, des mécanismes solides et transparents s’imposent comme une condition sine qua non pour ces entreprises afin qu’elles deviennent de véritables moteurs de développement pour la nation congolaise.
Parmi les recommandations majeures émises, la révision et le renforcement des structures de gouvernance ont été mis en lumière. L’idée d’instaurer des conseils d’administration compétents et indépendants a été particulièrement mise en avant. Cette réforme structurelle cherche à garantir la responsabilité et l’efficacité dans la gestion des entreprises publiques, une exigence devenue urgente vu les enjeux économiques de la RDC.
Un autre point crucial soulevé durant ces états généraux est la quête de l’autonomie financière pour les entreprises publiques. La Première ministre Judith Suminwa l’a martelé : pour garantir leur pérennité, ces entreprises doivent impérativement devenir rentables. Elle a insisté sur l’importance d’élaborer des modèles économiques viables, tout en développant des mécanismes pour diversifier les sources de financement et encadrer efficacement les partenariats stratégiques.
Les participants ont par ailleurs plaidé pour une meilleure gestion des partenariats stratégiques. Une réflexion approfondie a été amorcée pour s’assurer que ces collaborations apportent des retombées durables sur le plan économique et social. Les recommandations appellent notamment à maximiser la valeur ajoutée des ressources naturelles et à assurer un partage équitable des bénéfices, un enjeu clé pour l’État, les entreprises et les communautés locales concernées.
Ces assises restent une étape cruciale dans la volonté de réforme des entreprises du portefeuille de l’État, jetant les bases pour une transformation structurelle qui vise non seulement l’efficacité économique mais aussi un impact tangible sur le développement social de la RDC. Alors que l’avenir est encore bourré de défis, ces recommandations sont perçues comme un espoir pour les médias congolais et l’ensemble des citoyens, témoignant du potentiel immense de ces actifs publics lorsqu’ils sont gérés avec efficience et transparence.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net
