La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a annoncé que les candidats initialement présentés lors des élections législatives de 2023 seront maintenus pour le scrutin prévu le 15 décembre 2024 à Masimanimba. Cette décision intervient malgré les accusations de fraude électorale qui ont marqué la précédente élection et les annulations de suffrages qui en ont découlé.
Au cours d’un cadre de concertation tenu à Masimanimba, Dieudonné Mbukani, conseiller principal du président de la CENI, a précisé que la liste des candidatures reste inchangée. « Pour nous, la CENI, la liste des candidatures demeure celle qui était là lors du dernier scrutin. Ce n’est pas à la CENI d’invalider les candidatures, mais à la Cour de cassation », a-t-il déclaré. Cette dernière institution avait reçu les dossiers relatifs aux comportements frauduleux de certains candidats mais, à ce jour, aucune décision n’a été rendue pour les disqualifier.
Cette situation soulève des interrogations. Pourquoi la justice tarde-t-elle à statuer sur ces cas de fraude électorale ? L’absence de décisions claires érode la confiance des électeurs et laisse entrevoir des défis pour garantir la crédibilité des prochaines élections à Masimanimba. Toutefois, la CENI reste optimiste et encourage les habitants de ce territoire du Kwilu à s’investir dans ce processus, présenté comme une élection « modèle ».
Cette reprise du scrutin législatif est perçue comme un test pour la solidité et la transparence du système électoral congolais. Avec les enjeux démocratiques dans la région, notamment en termes de confiance des citoyens envers les institutions et le bon déroulement des élections, la pression est grande sur les différentes parties impliquées. La transparence judiciaire et électorale sera essentielle pour restaurer la foi en ce processus. Affaire à suivre sur congoquotidien pour plus d’actualités en RDC.
Source: radiookapi.net