À Kinshasa, une réunion cruciale s’est tenue le jeudi 21 novembre, centrée sur trois enjeux de taille : l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages. Le gouverneur Daniel Bumba, accompagné des députés nationaux Matata Ponyo et Adrien Bokele, s’est réuni pour discuter de la mise en place d’une commission appuyée par l’Assemblée nationale. Ce groupe a pour mission d’évaluer les causes profondes de ces problématiques urbaines et de soumettre des solutions viables. Matata Ponyo a souligné que la situation rencontrée à Kinshasa requiert des mesures conjoncturelles et structurelles. L’insalubrité chronique a déjà déclenché une série d’épidémies, un signal d’alerte impérieux pour la capitale congolaise. « Face à cette urgence, il est essentiel d’analyser les causes, d’étudier les conséquences, et de formuler des propositions concrètes, » a-t-il affirmé. Les constructions anarchiques ont également été identifiées parmi les causes majeures des inondations récurrentes qui ravagent la ville. La couverture des caniveaux et l’occupation sauvage des rives aggravent une situation déjà critique. Ces pratiques mettent à mal l’infrastructure urbaine, participant activement à l’insalubrité dénoncée. Quant aux embouteillages, ils forment un autre obstacle majeur à la vie quotidienne des Kinois. « La perspective de circuler facilement dans Kinshasa semble être un rêve lointain. Nous devons impérativement trouver une issue à ce chaos de mobilité, » a plaidé le député Matata. Maintenant, plus que jamais, l’Assemblée nationale est appelée à innover et à proposer des mesures adaptées pour libérer la ville de ses chaînes. La République Démocratique du Congo, et en particulier Kinshasa, ne peut plus avancer sans affronter ces défis sociétaux. Le temps est venu pour des actions significatives, soutenues par des analyses approfondies et des plans d’action réalistes, d’apporter une bouffée d’air frais à une population en quête de changement. Kinshasa, en tant que capitale, doit montrer l’exemple en adoptant des solutions durables et inclusives.
Source: radiookapi.net