À Kinshasa, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Institut national de santé publique (INSP) ont sonné l’alarme ce mercredi 20 novembre : les communautés locales de la République démocratique du Congo sont invitées à redoubler d’efforts pour lutter contre les maladies d’origine sauvage. Cet appel ambitieux a été lancé lors de la commémoration de la Journée internationale « Une Santé ». Sous le thème « Approche Une santé dans nos communautés », cette journée vise à promouvoir la mise en œuvre de l’approche « Une santé » en RDC, en sensibilisant les communautés locales aux dangers qui les guettent, tout en encourageant la solidarité communautaire. L’OMS et l’INSP, parmi d’autres partenaires, ont souligné l’importance des interventions intersectorielles réunissant environnementalistes, vétérinaires et médecins pour protéger les populations.Nadège Ngombe Kabamba, coordonnatrice du CCUS, a déclaré avec conviction que « la maladie commence à la communauté, on doit l’arrêter dans la communauté ». Elle insiste sur l’importance cruciale de renforcer la collaboration multisectorielle au sein des familles, véritable socle communautaire, pour obtenir des résultats efficients dans cette lutte contre la propagation des maladies. Mukenyi Badibanga, directeur général adjoint de l’INSP, a insisté sur le rôle capital de l’INSP dans cette lutte : « Nous devons travailler main dans la main pour être forts et atteindre l’objectif. »Les partenaires impliqués soulignent ainsi la nécessité d’une approche collective et coordonnée pour combattre efficacement ces fléaux sanitaires. Alors que la santé publique est en jeu, les prises de décisions et les actions rapides semblent plus que jamais cruciales. La RDC se trouve à un tournant, où la prise de conscience collective pourrait définir la trajectoire de la santé nationale.
Source: radiookapi.net