À Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo-Central, la sonnette de l’école a à nouveau retenti après une semaine marquée par l’adversité. Ce retour à l’école pour les élèves de l’E.P Mbanza a été rendu possible grâce aux tentes installées par les autorités éducatives dans la cour de l’établissement, suite à la destruction de la toiture provoquée par des pluies diluviennes. Ces structures provisoires, fournies par l’UNICEF, reflètent une ingéniosité nécessaire face à une situation d’urgence. Pourtant, les conditions demeurent précaires : les 935 élèves doivent s’asseoir à même le sol, absence de bancs oblige. Avec neuf classes initiales, l’école fonctionne désormais en deux vacations pour compenser les infrastructures endommagées. Véronique Atandjo, inspectrice principale provinciale, a souligné l’importance de cette solution provisoire pour garantir la continuité de l’année scolaire. Elle insiste sur la sécurité et la poursuite des enseignements, incitant les parents à rester optimistes. Ce défi éducatif soulève non seulement des questions sur la résilience face aux désastres naturels, mais appelle aussi à une réflexion sur l’état des infrastructures scolaires en République Démocratique du Congo, celle-ci étant souvent victime de l’insuffisance de ressources. Cet événement met en lumière l’ampleur des besoins, mais aussi la capacité de mobilisation de la communauté pour assurer l’avenir de la jeunesse congolaise.
Source: radiookapi.net