Dans une ambiance fervente et palpitante, ce mardi 19 novembre marque une date historique pour le football féminin en République Démocratique du Congo. Le FCF TP Mazembe, fleuron du football congolais, se prépare à affronter les Edo Queens, redoutables compétitrices du Nigéria, dans le cadre de la première demi-finale de la Ligue des Champions de la CAF, en version féminine. L’affrontement se déroule au stade Laarbi Zaouli de Casablanca, un terrain devenu le théâtre de nombreuses batailles épiques.

L’entraîneur du FCF Mazembe, Lamia Boumedhi, s’est montrée résolue et optimiste lors de la conférence de presse d’avant-match. « Pour nous, cette demi-finale est équivalente à une finale, » a-t-elle affirmé avec conviction, soulignant la détermination de son équipe à tout donner sur le terrain. Elle a également précisé l’importance de l’exploitation des moments forts et la gestion des temps faibles pendant le match, une stratégie qui pourrait s’avérer cruciale face à l’agressivité et à la technicité des Queens.

La compétition s’annonce ardue, avec des équipes du calibre d’AS FAR et du FC MASAR disputant la seconde demi-finale au stade M’hamed-El Jadida. Le football féminin africain connaît un essor spectaculaire, et cette édition de la Ligue des Champions en est le vibrant témoignage. Au-delà de la partie, cet événement souligne la montée en puissance du sport féminin sur le continent, où des équipes comme TP Mazembe incarnent un espoir et une fierté pour des millions de jeunes joueuses à travers la RDC et au-delà.

Alors que les projecteurs mondiaux se tournent vers Casablanca, l’enjeu dépasse le simple fait de brandir le trophée. Cette demi-finale représente un message fort : le football féminin est ici pour s’imposer, bousculer les idées reçues et inspirer toute une génération. Les joueuses de TP Mazembe sont prêtes à en découdre, avec la promesse de ne jamais renoncer, pour porter haut les couleurs de la RDC sur la scène internationale. »

Source: radiookapi.net