Vendredi 15 novembre, à Kabinda, chef-lieu de la province de la Lomami, le Gouverneur Iron-Van Kalombo a adressé un avertissement ferme aux auteurs potentiels de violences basées sur le Genre (VBG), d’exploitation, d’abus sexuels (EAS) et de harcèlement sexuel (HS). L’alliance des mots choisis avec soin résonne comme une déclaration de guerre contre ces fléaux sociaux qui gangrènent la société congolaise. Lors de cet appel fondamental, il a affirmé : « Tout auteur des violences basées sur le Genre, l’Exploitation, l’Abus sexuels et le Harcèlement sexuel sur les populations répondra de ces actes devant la justice. »
Cette mise en garde survient à un moment crucial, alors que s’engage le Projet d’appui à la connectivité et au transport (PACT), avec le bitumage des 280 km de la RN2 par une entreprise chinoise, reliant Mbuji-Mayi à Banga via Kabinda. La crainte exprimée par le Gouverneur est que les villages bordant cette route ne deviennent des foyers de violences durant l’exécution des travaux.
Le Dr Placide Kayombo, coordonnateur de l’Association pour le bien-être familial et naissances désirables, réaffirme l’importance d’une vigilance accrue sur le terrain. Il promet d’intensifier la sensibilisation et la prévention auprès des communautés locales, tout en renforçant les dispositifs de prise en charge holistique des victimes via une collaboration étroite avec les leaders communautaires et les structures de la société civile.
Dans ce contexte, la République Démocratique du Congo fait face à un défi majeur : transformer ces initiatives en actions concrètes pour garantir une protection effective de ses populations contre les violences sexuelles et le harcèlement, des maux qui continuent de miner l’harmonie sociale. Comment maintenir durablement la pression sur les coupables potentiels et assurer la sécurité au quotidien ? Une question cruciale alors que la RDC s’efforce de tirer un trait sur des pratiques humiliantes pour oeuvrer vers un avenir serein.
Source: radiookapi.net