La République démocratique du Congo (RDC) intensifie sa lutte contre la variole du singe, connue sous le nom de Mpox, avec des chiffres impressionnants déjà enregistrés dans la première phase de sa campagne de vaccination. Plus de 50 000 personnes ont reçu une dose de vaccin, a révélé Roger Kamba, ministre de la Santé publique, hygiène et prévention lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 14 novembre à Kinshasa. En dépit des efforts, plus de 40 000 cas ont été identifiés cette année, parmi lesquels environ 1 130 décès ont été recensés, illustrant la gravité de la situation sanitaire dans le pays.
Alors que la première phase de vaccination s’achève, le gouvernement prépare la deuxième phase avec l’arrivée remarquée d’un lot de 100 000 doses de vaccin, généreusement offertes par l’Allemagne. Cette initiative vise à couvrir une plus large portion de la population congolaise, alors que davantage de doses, totalisant un peu plus de 200 000 unités, sont déjà disponibles pour enrayer la propagation du virus.
Le ministre Kamba a pointé une notable évolution du virus, le différenciant de ses précédentes formes. Initialement connu pour ses symptômes physiques visibles, notamment les boutons généralisés, le Mpox actuel s’est transformé en un défi médical encore plus grand à la suite d’une transmission accrue, souvent par contact sexuel. Cette mutation complique davantage la détection et la limitation de la propagation, nécessitant ainsi une réponse sanitaire robuste et rapide.
La campagne de vaccination, bien accueillie jusqu’ici, s’accompagne d’une vigilance accrue des autorités sanitaires qui œuvrent sans relâche pour contenir cette flambée épidémique. Le défi reste cependant immense, alors que le ministre appelle à une collaboration internationale et à un soutien continu pour renforcer la capacité de réponse au virus. La RDC, avec ses ressources limitées, doit faire face à une épidémie qui teste à la fois son système sanitaire et sa résilience.
Source: radiookapi.net