À la 33e session du Conseil des ministres d’Africa Rice à Antananarivo, Madagascar, Gilbert Kabanda, ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique de la RDC, a dressé un plan ambitieux pour transformer les systèmes à base de riz en Afrique. Face à un défi de taille, le changement climatique, il appelle à une stratégie globale intégrant collaborations multisectorielles et innovations technologiques.
Pourquoi le riz, cet aliment de base, est-il au centre de cette transformation ? Pour Kabanda, la réponse est claire : assurer la sécurité alimentaire et nourrir les populations africaines dans un contexte de crises climatiques. Il plaide pour des politiques adaptées et des investissements dans la recherche de variétés résistantes aux conditions extrêmes telles que la sécheresse et des inondations récurrentes.
Les technologies innovantes, selon le ministre congolais, pourraient bien être la solution. L’irrigation goutte-à-goutte et les techniques de culture de conservation figurent parmi ses recommandations. Mais pour réaliser ces avancées, une infrastructure solide est nécessaire. Routes, entrepôts et systèmes de stockage sont indispensables pour minimiser les pertes après la récolte et faciliter l’accès aux marchés.
Aux côtés de la RDC, des représentants du Bénin, du Nigéria, du Sénégal, du Cameroun, du Burkina Faso, du Liberia, et du pays hôte, Madagascar, prennent part à ces discussions capitales dont la conclusion est prévue ce vendredi. Les résultats de cette rencontre pourraient bien définir l’avenir du secteur rizicole africain et, par extension, impacter la sécurité alimentaire continentale.
Dans un monde qui change rapidement, l’Afrique peut-elle moderniser ses systèmes rizicoles pour relever ce défi ? Une question qui mérite attention et action immédiate de la part des décideurs politiques et économiques.
Source: radiookapi.net