Kinshasa s’enflamme alors que le parti Envol dénonce l’arrestation musclée de son président Delly Sesanga, survenue ce jeudi 14 novembre lors d’une campagne de sensibilisation contre la révision de la constitution. Des événements qui soulignent une fois de plus les tensions politiques récurrentes en République Démocratique du Congo. La Police nationale congolaise (PNC) a procédé à l’interpellation de Sesanga sur l’avenue Bongolo, dispersant également de manière vigoureuse les militants engagés dans cette mobilisation.
Rodrigue Ramazani, secrétaire général de l’Envol, n’a pas tardé à exprimer sa vive désapprobation face à cette dispersion inattendue. Il rappelle que la campagne en question avait été officiellement signalée à l’Hôtel de Ville, sous l’égide de la plateforme « Sursaut patriotique ». Cette situation met en exergue les difficultés rencontrées par certains mouvements d’opposition à exercer librement leurs activités dans le climat politique tendu de Kinshasa.
Mais au-delà des faits, une question fondamentale émerge : quelle place reste-t-il pour la libre expression politique dans un pays en quête de stabilité démocratique? En recourant à une force excessive, les autorités donnent-elles une réponse à ceux qui contestent leur légitimité ? Alors que les médias congolais et l’opinion internationale s’emparent de cette arrestation, les récits se construisent et les inquiétudes quant à l’évolution de la sécurité en République Démocratique du Congo grandissent, appelant à des réflexions sur l’actualité politique RDC. Ces événements en République Démocratique du Congo rappellent l’importance des droits civiques et de la protection des acteurs politiques dans une nation en pleine mutation.
Source: radiookapi.net