Dans un climat politique de plus en plus dynamique en République Démocratique du Congo (RDC), le parti Convention pour la République et la Démocratie (CRD) a ouvertement déclaré son soutien à une révision de la Constitution. L’annonce a été faite lors d’une matinée politique tenue au stade Vélodrome dans la commune de Kintambo à Kinshasa.
Samuel Mbemba, membre influent du parti issu de l’Union sacrée de la nation, a évoqué les « ambiguïtés » de la Constitution actuelle qu’il convient, selon lui, de rectifier. Il insiste : « Je souhaite que la décision sur la révision de la Constitution vienne du peuple ». Mais pourquoi une telle insistance sur l’origine de l’initiative ? Mbemba clarifie que la révision doit être conduite par un Congolais authentique pour éviter que des « étrangers » n’intègrent des « pièges » dans le texte fondateur de la nation.
Parmi les articles litigieux, il a interpellé sur l’article 217 qui concernerait la cession potentielle du territoire national. En outre, la protection inconstitutionnelle des anciens Premiers ministres contre des poursuites pour détournement ou crimes est fortement critiquée.
Cet appel à la réforme constitutionnelle a d’ailleurs trouvé écho auprès de la population présente. Un citoyen, visiblement satisfait, a déclaré que le message du CRD sensibilisait à la nécessité impérieuse de cette révision, allant jusqu’à inciter les Congolais à exiger un référendum.
La question se pose alors : cette initiative pourrait-elle être un vecteur de stabilité politique ou un déclencheur de tensions supplémentaires ? Quelles seront les répercussions d’une telle révision sur le paysage politique congolais et la sécurité en RDC ? En effet, chaque action politique en RDC est souvent suivie de réactions intenses qui modifient les dynamiques internes et internationales du pays.
Face à ces débats, le rôle des médias congolais et de la communauté internationale sera essentiel pour garantir un processus transparent et pleinement démocratique. Les prochains mois s’annoncent cruciaux pour l’avenir politique du pays.
Source: radiookapi.net