Le 6 novembre s’est ouvert à Kinshasa la 6e session du Conseil consultatif national des forêts, sous la houlette du gouvernement congolais et avec l’appui financier de l’Agence française de développement (AFD). Ce rendez-vous, échelonné sur deux jours, vise à instaurer une nouvelle politique forestière au cœur de la République Démocratique du Congo. Un engagement fort, témoignant des efforts destinés à améliorer la gouvernance forestière du pays.
Eve Bazaiba, ministre d’État en charge de l’Environnement, a exprimé sa satisfaction de voir l’environnement figurer comme le sixième pilier de l’action gouvernementale, avec un objectif central : le bien-être de la population congolaise. Elle souligne l’importance cruciale de ce processus, qui est loin d’être anecdotique. L’enjeu ? Mettre en place une gestion durable des forêts, en restreignant l’utilisation du bois comme source d’énergie et en protégeant les forêts primaires, essentielles à l’équilibre écologique du pays. « Nous sommes tenus de protéger nos forêts primaires, et cette politique nationale forestière doit en être le socle, » insiste-t-elle.
Fréderick Djengo Bosulu, directeur général des forêts au ministère de l’Environnement, ne cache pas son enthousiasme et encourage le gouvernement à investir davantage pour faire du secteur forestier l’un des piliers du développement social.
La session, qui rassemble plus de 70 participants principalement du Conseil consultatif national des forêts, promet d’être un jalon significatif. Au programme, l’examen de divers documents stratégiques, tels que le rapport des assises des États généraux des forêts et la feuille de route du zonage forestier.
Ces efforts soulignent une ambition nécessaire : offrir à la RDC une gouvernance forestière à la hauteur de ses immenses ressources naturelles, dans un monde de plus en plus conscient des enjeux environnementaux.
Source: radiookapi.net