La menace d’une coupure de la Route Nationale numéro un (RN1) à Kenge devient de plus en plus alarmante. Le président de l’assemblée provinciale du Kwango, André Masala, a tiré la sonnette d’alarme ce lundi 4 novembre, évoquant l’urgence de la situation due aux récentes pluies diluviennes. Celles-ci ont intensifié l’érosion menaçant cet axe vital pour le transport vers Kikwit et le Kasaï.
Lors d’une réunion décisive, les autorités provinciales ont convenu de dépêcher une délégation à Kinshasa. Leur mission ? Plaidoyer auprès du Gouvernement central pour des solutions d’urgence. « Le danger est imminent : l’érosion n’est plus qu’à dix mètres de la route », a déclaré Masala. « Si celle-ci cède, la circulation vers plusieurs régions sera paralysée. » Cette situation critique appelle une action immédiate, avant que les pluies incessantes n’endommagent irrémédiablement cet itinéraire stratégique.
En parallèle, une autre section de la RN1 est également en péril au niveau du village Kinzuanga. Là-bas, l’Office de Voirie et Drainage (OVD) s’emploie activement à aménager des canaux pour évacuer l’eau et contenir l’érosion. Dans cette course contre-la-montre, chaque jour compte pour empêcher un désastre routier en pleine ville de Kenge.
Face à de telles menaces, l’intervention rapide et coordonnée des pouvoirs publics est essentielle. Alors que les pluies saisonnières semblent s’installer, l’inaction pourrait coûter cher non seulement aux infrastructures, mais aussi à l’économie locale et à la sécurité des transports en République Démocratique du Congo. L’urgence climatique s’impose désormais comme un défi majeur pour les autorités congolaises, un défi qui attend une réponse proportionnelle à sa gravité.
Source: radiookapi.net