Dans une démarche inédite visant à améliorer la condition sociale du corps académique en République Démocratique du Congo, les ministres des Finances et de l’Enseignement supérieur ont signé, le samedi 2 novembre à Kinshasa, une convention d’assurance dédiée à la protection sociale des enseignants universitaires. Ce pas crucial marque un point tournant dans l’épanouissement professionnel et personnel des professeurs congolais.
La convention, saluée par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, en tant qu’illustration de l’engagement pris par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, propose des polices d’assurance sur mesure. Ces dernières couvrent des aspects vitaux tels que la santé, l’invalidité et les obsèques, offrant ainsi une sérénité indispensable au quotidien des enseignants. Ce dispositif profitera non seulement aux professeurs, mais également à leurs familles avec une couverture englobant l’épouse et quatre enfants.
Doudou Fwamba, manifestant une profonde fierté, a souligné que cette initiative vise à instaurer un environnement de travail propice et stimulant. « La protection sociale est essentielle pour un environnement académique stable, » a-t-il soutenu, appelant à un engagement indéfectible pour les améliorations futures.
Cette initiative fait partie des trois grands projets collaboratifs développés par le ministre en association avec l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) et de l’Université pédagogique nationale (UPN). Annoncée après la rencontre du 6 septembre 2020 avec le Chef de l’Etat, cette démarche témoigne d’une volonté d’adresser des besoins pressants tels que le logement des enseignants, leur mobilité, et une révision significative de leurs salaires.
En attendant la pleine matérialisation de ces promesses, l’accord marque une avancée significative dans le respect des engagements présidentiels envers l’enseignement supérieur. Toutefois, les attentes restent vives parmi le corps enseignant qui aspire à une concrétisation rapide des autres projets en cours, essentiels pour la pérennité des réformes initiées.
Source: radiookapi.net
